Merrell Trail Tour Guatavita – Récit

Dimanche donc, grosse épreuve du « calendrier » colombien, avec le Merrell Trail Tour 2024. Je dis grosse car elle est assez cotée, proche de Bogota et avec une solide organisation (11e édition ce jour-là).

Les Coqs en Vain étaient de la partie, avec 4 inscrits sur le 16K (760m de D+) et 3 sur le 24K (qui en faisait plutôt 25 et 965m de D+).

Récit.

D’abord cela débute tôt, levé 5h et un petit déjeuner plus tard, j’enfourche mon vélo pour me rendre au point de rendez-vous! Où nous attend le fameux van qui nous dépose à Guatavita aux environs de 7h15, soit 45 minutes avant le départ du 24K (et 1h15 avant celui du 16).

Nous prenons la température, cette course est reconnue et proche de Bogota donc l’affluence est grande (250 inscrits sur le 42K, 880 sur le 24 et 1100 sur le 16). Puis il est temps de s’échauffer un peu…. et de se placer le plus près possible de la ligne de départ (jurisprudence San Andres et le fameux temps pistolet).

Et à 8h00 précise en route pour l’aventure!

Comme me l’avait suggéré Max, qui a couru de nombreuses fois cette épreuve, il faut partir vite, sur la seule portion de route, les 4 premiers kilomètres! Pourquoi car il y a au bout de cette portion, un goulot d’étranglement, des passages d’homme dans plusieurs clôtures barbelées et la situation devient vite pénible et même dangereuse. Moi cela se passa bien, mais pour Anto, c’est déjà la cohue!

La suite ce sont de splendides paysages, des conditions météo honnêtes avec parfois une légère bruine mais pas de fort soleil….

Variés avec du D+ mais moins violent que sur certaines autres courses, des sentiers, de la piste, des parties roulantes…. Sauf que là, c’est le drame: comme tu n’es jamais vraiment seul, contrairement à d’autres trails, tu es moins vigilant sur la signalétique et tu te trompes, ainsi qu’une quarantaine de coureurs avec toi! Tu suis les autres et la piste principale alors qu’il fallait bifurquer dans un sentier.

Bilan, 500 mètres de montée en rab et 500 m à redescendre pour reprendre la bonne direction!

On rejoint alors les coureurs du 16K, partis 30 minutes après nous (malheureusement pour moi juste dans une descente sur un sentier boueux où il est compliqué de doubler…)… une dernière montée, des crampes (mais c’est là que l’expérience joue: je m’arrête 30s pour m’étirer, plutôt que de forcer) et on redescend vers le village!

C’est là que mon copain Nestor (avec qui j’ai sympathisé à force de le croiser sur toutes les courses) me double comme une balle! Les derniers mètres dans les ruelles de la ville sont très sympas, avec beaucoup d’encouragement… et j’en finis alors! A noter la grande classe de Nestor, que j’ai repris dans la dernière petite côte du trajet, et qui aurait pu me croquer à 2 m de la ligne d’arrivée mais qui ne le fera pas!

Au final, une belle performance (2h36 pour 26K et donc 1km de trop), une nouvelle médaille et …. des patates et un hot-dog à l’arrivée!

Minute stats: plutôt satisfait donc, avec un rythme de 6 minutes au kilomètre, une première sur ce genre d’épreuve pour moi! Il faut préciser que ce 24K fut moins exigeant que le 21K d’Ocaso. Moins de D+, mieux réparti, plus roulant.

Et cerise sur le gâteau, Les Coqs en Vain arrivent groupés: Raph 3 minutes après moi, Pauline en 2h11 sur le 16K (partie 30 minutes) après, dans la foulée suivi de Julien puis Sabrina et Anto et Paola au bout de respectivement 3h30 et 3h00 passent la ligne ensemble!

A 11h00 nous sommes donc près à rentrer en ville!

D’ailleurs je te parle ici du 16K avec 4 participants du groupe: et beaucoup beaucoup d’embouteillages selon leurs témoignages. Mêmes pour les patates y’a la queue!

Mais le bon côté de ces dimanche de course, c’est soit le week-end piscine, soit l’after: ici invités chez Paola et Anto, pour quelques bières, un coup de jaja et un excellent plat!

Donc au final, malgré des jambes assez douloureuses, un excellent dimanche à la campagne!