Composter à Bogota

Les connaisseurs reconnaîtront ce genre de post: pas forcément de nature très écolos, mais finalement devant l’être un peu, puisque nous n’avons pas de voiture et nous déplaçons beaucoup à vélo, n’utilisons pas le jacuzzi de l’appart depuis que l’Afrique nous a appris, contre notre gré, à gérer nos ressources en eau et que nous faisons attention à notre façon de consommer, j’ai remis en application ici en Colombie ce que je faisais déjà au Cameroun ou en Corée, à savoir du compost.

Même si ici la mise en route est plus délicate, car il se fait sur la terrasse comme à Séoul et point au fond du jardin, comme à Yaoundé.

Ensuite, les boîtes de polystyrène (icopor ici) type « de poissonnier » sont nettement plus rare ici que chez les coréens, et les vers de compost difficile à trouver!

J’ai donc du acheté (12000 COP, soit 4 euros) une « glacière à pic-nique »….

J’ai donc un composteur à bandoulière!… fabriqué à Medellin!

…..que j’ai bricolé façon-façon:

avec le tournevis du Kit d’outil « Leussing » (chaque membre de la famille en possède un, voir 2)

pour oxygéner le tout!

Puis j’ai commencé à créer la litière avec les branches et feuilles mortes récupérées sur les plantes laissées par Manue et Hervé, et qui avaient craint l’été.

Puis je l’ai placé…. dans la cheminée…. d’été:

Sauf que bon, vu notre consommation de café,  de légumes et surtout de fruits, 2 semaines plus tard, nous sommes déjà à saturation….

Et que le réglage interne n’est pas encore au top, donc le composteur a une petite tendance à refouler!

Il ne me reste plus qu’à ajouter des vers de compost, ou lombricomposteurs, mais ils ne vont pas être facile à trouver, soit artisanalement comme au parc de Namsan, vu que Bogota possède moins d’espaces verts de type « sauvages », soit commercialement, des fermes en vendent, mais elles sont loin à l’extérieur de la ville!

En résumé, à suivre!