Torrentismo à Tobia

Comme je ne connais pas le mot en français, je nommerai donc ce post avec le nom de l’activité en V.O et le lieu où cela se déroule (bien que cela existe dans de nombreux endroits en Colombie). Voilà donc une présentation de la sortie pédagogique Torrentismo à Tobia.

Torrentismo

En résumé, l’art de descendre en rappel des cascade. Mais cela ne me dit toujours pas comment nous appelons cela en français. Car ce n’est pas réellement du canyoning. On ne bouge pas vraiment le long d’un canyon.

Tobia

Un petit village à une centaine de kilomètres de Bogota, en descendant vers La Vega, en terre chaude.

Alors si je connais Tobia, pour y être aller à vélo d’abord. Ou ensuite avec les copains motards.

Sortie pédagogique

Et cette activité n’est pas une décision personnelle. Comme l’an passé, les profs d’EPS du niveau 4e organisent pour chaque classe une sortie scolaire à Tobia pour y pratiquer des activités d’eaux vives (Torrentismo et rafting). Pour développer la confiance en soi et l’entraide entre camarades de classe.

Départ prévu à 7h10 mais effectif à 7h45. Et avec 2 élèves non arrivées car coincées dans les bouchons de l’Autopista Norte (mais qui nous rejoindrons sur place).

Et quasiment 3 heures de bus pour sortir de Bogota par l’ouest (la fameuse Calle 80).

Rando

A l’arrivée, plus de temps à perdre, une petite collation, on se change, on récupère casques et baudriers et nous voila en rando le long de l’ancienne et impressionnante voie ferrées.

Torrenstismo

Nous y sommes, c’est cette cascade qu’il nous faudra affronter.

Après quelques explications techniques et la vérification des équipements….

Honneur à Yaneth, la nouvelle prof de sport.

Puis de tous les élèves qui s’élancent courageusement dans la descente.

Personnellement je fermerais la marche.

Le résumé vidéo donne ceci.

Rafting

J’avais été plus prolifique l’an passé, y laissant d’ailleurs un téléphone, qui avait pris, non l’eau mais tout du moins l’humidité. Là je jouerais la sécurité, même avec la GoPro. Après le pique-nique évidemment.

Retour

Une grosse frayeur: sur les 6 kilomètres séparant l’autoroute de Tobia, une rupista, route bien abîmée, un éboulement a eu lieu entre notre passage le matin et notre retour prévu vers 16h00.

Heureusement, la route que j’avais fait à vélo, montant vers Nimaima, puis redescendant à Nocaima (où nous avons couru) était praticable en bus. Enfin avec un très bon chauffeur.

Sauf qu’au lieu d’une arrivée (déjà fort hypothétique) à 18h00, c’est à 20h30 que nous serons au lycée. Une vingtaine de minutes pour rendre tous les enfants à leur famille, et j’arriverais à la maison à 21h00.