Running début 2025

Et oui, un petit tour du côté de ma nouvelle passion sportive! Avec du classique et de la nouveauté, pas forcément positive, mais qui fait partie de l’expérience. Voici donc le post bilan running début 2025.

Nous nous étions arrêté sur la dernière épreuve de l’année au fond de la mine de sel de Nemocon! D’ailleurs pour en finir avec cette course, tu as peut-être attendu l’article sur les photos des pros! Ben nous aussi, car après une première salve de clichés, plus de nouvelles! Quand je te disais que l’on avait vu mieux côté organisation.

Dernière course

La deuxième fournée d’images arrivera beaucoup plus tard, avec un peu plus de réussite:

Mais outre un bilan financier ou un autre géographique, le dernier gros article de la rubrique, c’était le récit (et tout ce qui allait avec) de mon premier marathon, ici à Bogota.

Entraînements

Or ce marathon a visiblement laissé plus de traces que je ne l’imaginais! Car si la course de Nemocon (en surfant sur la vague physique) s’est très bien passé, et qu’une petite phase de calme s’en est suivi, la reprise, pourtant mesurée, était compliquée!

De petites sorties à droite à gauche, seul ou avec Lina, sous le soleil ou sous la pluie, à Bogota, Chicaque ou encore Buenos Aires….

Surentraînement

Je sais, cela fait pompeux! Parce que je suis loin d’avoir un rythme d’entraînement très élevé. Mais j’arrive à la cinquantaine et je vis à 2600 mètres d’altitude. Très surpris par deux phénomènes très inhabituels et donc inquiétants, des douleurs aux jambes, musculaires, dès les premiers mètres d’une sortie run; ainsi que des performances sur des courses courtes et faciles autrefois en totale chutes. Genre un 5km que je courais tranquillement à 5’20/km, me coute maintenant de le courir à 6’15 du kilomètre! Lina, lors de nos courses communes devait même ralentir son rythme pour moi. J’ai même plusieurs fois du alterner course et marche!

Tableau complet, de la semaine précédent le marathon de Bogota, jusqu’à la semaine du 12 janvier, quand il m’est clairement apparu qu’un truc clochait!

J’ai donc essayé d’insister… avec Lina sur la Ciclovia par exemple, au retour de vacances…. Une sortie proposée par Garmin Coach, 56 minutes à 5’45/km! Dont le score d’exécution (rapport entre l’allure demandée et l’allure tenue) sera catastrophique (32%).

Sachant que la semaine Argentine, légère au niveau course mais lourd au niveau marche! Avec pour rappels, 117 km de marche dans les 2 capitales.

C’est en discutant avec Philippe, lui là…

qui a beaucoup plus d’expérience en tant que coureur et qui a (très mal) vécu un syndrome de surentraînement il y a quelques années, qui m’a averti. Je me suis donc renseigné..

Et j’avais (l’impression d’avoir peut-être) tous les symptômes. Fatigue généralisée, fréquence cardiaque au repos en forte augmentation (de 42 à 50), une forte grippe et des soucis de santé (au doigt par exemple) inhabituels, sommeil très instable et donc ces performances en chutent! Tu ajoutes aussi irritabilité et on y est.

Sur 6 mois, mais surtout sur les 6 dernières semaines, tous les indicateurs flanchent, surtout celui concernant la variabilité de FC.

Selon lui (Philippe donc), de grandes chances que je ne sois pas encore totalement entré dans le syndrome de surentraînement!

Solution

L’arrêt total! Selon son témoignage, une fois dedans, ce sont plusieurs mois pour se remettre. Et selon des études sourcées, certains symptômes deviennent chronique et le surentraînement pour des athlètes de haut-niveau a même obligé certains à mettre un terme à leur carrière professionnelle!

Donc depuis le mercredi 15 janvier et une petite sortie de 5km en 28 minutes,

… plus aucun footing, même court, même lent. Sauf 5 km à Quito, le vendredi soit après 9 jours d’arrêt, voir si jamais, pour courir avec mon nouveau copain Fred du Nicaragua et en pensant à mon future article « Où as-tu courru en 2025? » (de janvier 2026, tu vois comme j’anticipe).

Du vélo pour le boulot, voir plus, mais en mode balade, sans faire monter le cardio. De la marche et du renforcement musculaire, surtout les abdos et le haut du corps. Mais peu.

Et ce pour au moins 2 semaines, voir plus! Enfin du 15 janvier à ce 2 février. Donc un mois de janvier très très light niveau course! Aujourd’hui 20-25 minutes pour prévenir les jambes que demain ça va piquer!

C’est donc sur le seul vélo (ainsi qu’un peu de marche et de rando) que j’ai compté pour maintenir un minimum de fond!

Les indicateurs semblent un poil améliorés, mais ce n’est pas certain!

Panche Trail

Jusqu’au Panche Trail donc, où je m’étais inscrit le 8 janvier….. Ainsi que quasiment tous les coureurs des Coqs en Vain. J’avais donc 2 choix: ne pas le courir ou y aller au talent! Mon côté radin et l’effet de groupe me feront opter pour la seconde option.

Ce nom, amusant, t’évoque peut-être quelque chose. Car nous l’avions déjà couru l’an passé! C’est pour cela que je te passe les détails de l’organisation, te rappelant juste que c’était déjà le 1er de la saison (le 28 janvier 2024), qu’il se déroule à Guayabal de Siquima, à moins de 2 heures de Bogota, et que c’est une courte distance (moins de 15K). CIrcuit un peu modifié par rapport à l’an passé, la majeur modification est que l’on va le courir dans l’autre sens.

Maintenant, reprise de la course directement … en course! Sans entraînement donc…. tout au talent, où plutôt au mental! Peu de chance de battre mes 1h29′ de l’an passé. Surtout que la principale modification semble être qu’on le court à l’envers, donc avec la principale montée plutôt sur la 2e moitié du parcours.

Ce que j’espère surtout c’est que tout se passe bien, que mon corps réponde convenablement et qu’après je puisse reprendre la saison en pleine forme!