Téléphone mobile

Là je commence à sentir que j’ai bien vieilli et que le monde a évolué! Lors de ma première expérience à l’étranger comme Coopérant du Service National (CSN) à Niamey au Niger, Internet commençait à révolutionner le « métier » d’expatrié. J’avais un mail depuis à peine un an et en Afrique encore plus qu’en France personne n’imaginait prendre le oueb chez soi! Encore bien heureux qu’on puisse avoir une vieille connexion pourri sur au moins un poste au lycée.

Alors autant vous dire que le téléphone portable là-bas (j’en possédais un depuis moins d’un an, un bon Nokia 1610 …. que je retrouverais 10 ans plus tard au Cameroun, c’est dire), n’existait pas (ou seulement pour les très très riches…) et en obtenir un dans notre pays d’accueil n’avait aucun sens!

Mais il est clair qu’aujourd’hui c’est quasiment une priorité pour tout nouvel arrivant! Et avec les données mobiles avec, pour surfer sur Internet de tous les coins de ta nouvelle ville!

Cela nous est semble tellement vital, que je l’ai même intégré dans la rubrique concernant les démarches administratives de ce blog, c’est te dire!

Et bien c’est à ce rituel que nous nous sommes pliés ce samedi! Enfin, après une première tentative jeudi en fin d’après-midi, avec des boutiques bondées, une autre vendredi qui était jour férié!

Il nous a d’abord fallu choisir un opérateur, et comme toujours dans ces cas, nous avons reçu multitudes d’avis complètement contradictoires. Il nous a donc fallu choisir entre Claro, Tigo et … Movistar!

Alors en hommage à mes amis cyclistes Yann et Pierre, je suis officiellement devenu sponsor officiel de la Team Movistar afin d’enfin voir un colombien remporter le Tour de France. Tous mes espoirs reposent donc sur Nairo Quintana, leader de l’équipe financée avec ma consommation d’unités téléphoniques!

Que l’on a choisi parce qu’il nous semblait que la boutique était la plus proche de chez nous! Mais pourtant nous avons un peu galéré à la découvrir! Après un peu intimidés de se frotter à cette équipe de champions, nous nous sommes avancés, avons expliqué à 2 personnes ce que nous désirions (2 cartes SIM prépayé sans matériel), nous avons récupéré un ticket.

Ne fréquentant que peu les points de vente de téléphonie mobile en France je connais pas l’organisation mais ici on a vite compris que les tâches sont assez séparées!

Nous nous sommes donc rendus auprès d’un vendeur, qui, prenant nos passeports nous a entrés dans sa machine!

Fend-la-bise qu’il s’appelait mon vendeur!

Une fois cette procédure, nous nous sommes rendus à l’autre bout de la boutique pour passer à la caisse!

oui tout au fond à droite!

Puis on nous a dirigé à l’arrière pour récupérer la SIM Card une fois les sous empochés et la facture tamponnée!

Nous sommes alors retourné voir notre premier interlocuteur pour qu’il nous guide un peu dans nos premier geste, surtout parce que Frau K a pris Internet, dont elle a besoin pour communiquer avec moi ou ses collègues en ces premières semaines!

Au final, je suis donc l’heureux propriétaire d’une carte SIM colombienne qui m’a coûté 5000 COP (soit 1,57 euros au taux du jour) dont 2000 COP de recharge.

Pour Kerstin c’est un peu plus onéreux: nous n’avons pas tout compris, mais le Ko, Mo ou Go utilisés en Internet mobile ne sont pas facturés à l’unité, mais tu paies 49990 COP (15 € environ) et il est activé pour une mois (ou un jour, ou une semaine au choix).

A voir à l’usage donc mais il y a de grandes chances qu’une fois en règle (avec visas et cartes d’identités colombiennes), nous quittions le prepago (prépayé) pour le postpago (abonnement)….

Par contre en blogueur un peu averti, aucune chance que je vous laisse mon numéro ici!