Teleferico Mukumbari

L’ATTRACTION touristique de Merida: le plus haut téléphérique du monde, le teleferico Mukumbari, qui monte jusqu’à 4765 mètres d’altitude. Soit presque celle du Mont Blanc.

Construit par le francais Applevage et inaugurè en 1960, il a fonctionné jusqu’en 2008, mais sa vétusté a provoqué son arrêt et une lourde rénovation entre 2008 et 2016. Et il est assez régulièrement en maintenance, ce qu’il fait que nous avons profité de la période festive de Pâques pour nous offrir la virée. Par exemple, il a totalement fermé entre 2020 et août 2022.

Certains lui donnent aussi le titre de plus long téléphérique du monde (12,5km), mais comme il est découpé en 4 troncons, ce n’est pas officiel. Partant de 1600m pour le sommet, il traverse donc des zones géographiques très différentes.

MAis d’abord il fallait acheter les billets! Enfin encore avant arriver tôt et faire la queue avant même l’ouverture du système….

Mais c’est moi qui suis chargé d’acheter les billets, surtout parce que les étrangers paient le double des vénézuéliens, soit 40 USD pour nous et 20 pour eux.

C’est assez courant en Amérique Latine que les touristes étrangers aient un tarif différent, mais là, surprise, cela nous donne le statut V.I.P…. Avec donc une salle d’attente personnalisée….

Mais surtout nous avons les places avec la meilleure vue (devant) et nous coupons toutes les files d’attente. Et il va en avoir avec 4 ttroncons, donc 5 stations, à l’aller puis au retour. Mais le mieux, c’est que chaque V.I.P a droit à un accompagnateur, donc nous n’avons pas eu besoin de nous séparer d’Ale et Yil!

Premier troncon Barinas (1577m)-La Montaña (2436m)

Au dessus de la forêt tropicale et ses toujours surprenantes feuilles brillantes et avec la vue sur Merida qui s’éloigne derrière nous.

Deuxième troncon La Montaña (2436m) – La Aguada (3452m)

Là, nous descendons et filons dircetement, en doublant tout le monde dans la cabine du troncon suivant. En fait sur la montée, les gens sont priés de ne pas s’arrêter dans les stations, ce qu’ils auront l’occasion de faire leur de la descente.

Niveua paysages, la forêt disparaît et les opentes se font plus rudes.

Troisième troncon La Aguada (3452m) – Loma Redonda (4045m)

Tu as pris le rythme! Traversée express de la station, coupe-fil et premier rang. Là on sent bien qu’on a passé le cap des 3000 et la végétation est celle d’un paramo!

Ici, la température a bien baissé, mais le bâtiment tout neuf nous accueille dans le grand confort! CAr ici, pour èviter le mal des montagne, le soroche chez les colombiens mais que les vénézuéliens appelent le « mal du paramo »…..

…. nous devons patienter 45 minutes, le temps de nous acclimater avant de prendre la dernière cabine.

Dernier troncon La Loma Redonda (4045m) – Pico del Espejo (4765m)

Après ces 45 minutes d’acclimatation, nous prenons la dernière cabine devant nous permettre d’atteindre la station du Pic du Miroir (Pico del Espejo). Ambiance minérale, pentes sévères et climat très froid.

De là, tu peux prendre ton temps, vue panoramique (den direction de la Colombie… mais nuageuse).

Et sortir voir la vierge posée là, le fier drapeau vénézuélien planté là et les cîmes alentoures, donc le Pico Bolivar, plus haut sommet du pays!

Bien évidemment c’est un spot Instagram, donc on se plie à cette tradition moderne!

Redescente

Après un long moment d’observation et de détente, nous refaisons le chemin en sens inverse. Mais là, chacun peut le faire à son rythme. Tu t’arrétes dans les 4 stations et tu peux y passer le temps souhaité. Je ne fais donc pas un paragraphe pour chacune mais voici ce que l’on peut y voir.

La Loma Redonda

Petit coup d’oeil sur les lacs, sur un exemplaire des cabines de l’époque précédente…. et photos.

La Aguada

A la Aguada, c’est la zone de restauration…. après avoir traversé des couches de brumes!

La Montaña

Ici, un rapide coup d’oeil aux maquettes des … différentes stations. Un un petit tour en plein air, et observation de la tyrolienne reliant la station et lepremier pylône.

L’affluence devient de plus en plus grande et après 6 heures dans le téléphérique, nous nous empressons de redescendre le dernier troncon. Et trop de VIP, nous ne serons pas au premier rang!

Et à l’arrivée, petite surprise, inteceptés par l’équipe de com’ de l’entreprise, avec Lina en image, et mon fabuleux accent francais en bande-son!

Suivi du petit commentaire qui se réjouit de la visite d’un français….