Eau et électricité au Venezuela

Lors de mon premier séjour, j’avais surtout remarqué les pénuries d’essence et donc les longues files d’attente pour faire le plein! T’inquiètes, y’en a toujours!

Mais là où la situation a réellement empirée, c’est au niveau de la fourniture d’énergie!

En gros pour l’électricité, ce sont quelques heures par jour, sûrement en fonction des quartiers. Pour nous, à Santa Ines, on a surtout eu 19h-23h et 3h-9h du matin. Mais parfois cela varie, comme par exemple, au moment où j’écris ce post, ils ont tenté de remettre le jus à 3h00 dans la nuit, il a coupé à …. 3h10… et n’est revenu qu’à 10h30. Jusqu’à quand, excellente question….. Réponse partielle, ce même jour à 17h00, y’en a encore!

Je profite car Intersos, dans la guest house, n’a pas de planta (groupe électrogène) mais une espèce d’installation incompréhensible (en tout cas, sans batterie, genre inverter haïtien) ….. qui permet à 3-4 ampoules de briller faiblement et….. au wifi de durer pile 60 minutes après le « départ » de l’électricité!

Mais pour l’eau, c’est encore pire!! Et mes années haïtiano-camerounaises m’ont clairement permis de comprendre que de ces 2 énergies fondamentales, c’est cette dernière qui est vitale! Regarde un peu ce calendrier entre le vendredi de mon arrivée et le mardi soir!

Et même quand elle est là, le débit n’est pas assez fort pour qu’elle monte jusqu’au premier étage! Alors on ressort tout le système D: réserves géante dans chaque salle de bain; réserves extérieures, seau….

A Merida, la situation est un peu plus confortable: nous n’avons pas eu de coupure d’eau sur les 5 jours de notre séjour là-bas, et si l’électricité fut quotidiennement coupée, ce furent des coupures plus courtes!

Mais sur le chemin, mes hôtes m’ont fait découvrir le principal soucis: une immense centrale électrique (Termoeléctrica “Don Luis Zambrano”) fonctionnant au carburant…. mais ne fonctionnant pas. Par manque ….. de carburant! Or elle devrait fournir 450MW sur le réseau, tu devines bien d’où vient les défauts d’approvisionnement.

Pas d’essence, très peu d’eau, électricité discontinue…. la vie quotidienne n’est pas simple dans ce pays! Et ce n’est pas finit: avec la sécheresse qui se poursuit, les tachirense ont commencé l’année avec le système 24×24 (24 heures d’eau, 24h sans) puis ont passé mars en 36×36…. ils feront avril en 48×48!

Mais les poubelles passent…. une fois par semaine!