Première crevaison de 2024
Là tu vas te dire que je n’ai vraiment rien à raconter. Car une crevaison à vélo reste une crevaison! Cependant, d’abord cela faisait très longtemps que ce ne m’était pas arrivé, et ensuite cela m’a fait redécouvrir combien ces trajets (aller ou retour) au boulot (connu sous le nom de vélotaf) sont une respiration!
Je résume, mardi (27 février), j’enfourche mon vélo pour embaucher à 9h40. Le trajet se passe sans encombre. Mais à 15h30, heureux de rentrer, le drame: pneu à plat!
Ps d’affolement, j’ai tout le matos pour réparer! Sauf que, les chambres à air colombienne sont très épaisse, ce qui est un avantage pour réduire le nombre de crevaison, mais moins quand il faut les réparer, surtout quand la fuite est double et située juste sur la pliure.
La pluie menaçant, je décide d’abandonner, et de prendre le bus! Pourquoi aussi vite? Car les bus sont bondés à l’heure de la sortie des bureaux qui approchait, et si en plus tu ajoutes la pluie, c’est mort! Là ça allait encore!
Surtout que j’ai la chance d’avoir un arrêt devant le lycée, pour une ligne (K86, la même qui m’emmène jusqu’à l’aéroport parfois) et qui me dépose à 150 mètres de chez moi.
Dans le bus, après consultation d’Internet (je savais qu’ils avaient déménagé), je décide de passer chez Don Piñon acheter une nouvelle chambre à air. Je continue donc mon trajet de bus jusqu’au Museo Nacional, la grande station souterraine.
Évidemment pas aussi simple, je remonte à pied, trouve le nouvel atelier, mais pas la chambre à la bonne taille (tant pis je prends une 700 x 28-32 au lieu d’une 700 x 38) mais ils n’ont pas la monnaie sur 50.000 pesos. Je la paie donc 12 mais leur doit 3.000 pesos (3,5€).
Mercredi, avec anticipation, je prends le bus (qui s’appelle M86 quand il se dirige vers le nord), ) 12h00 pour être sûr d’être à l’heure (j’embauche à 13h35). Et je monte la nouvelle chambre à air! 15 mn de réparation et toujours autant de précipitation, je pince cette foutue nouvelle chambre!
Donc à 15h30, rebelote, je dois rentrer en bus! Pas confortable (foule, soubresauts,…) et lent (30 minutes là où j’en mets 15 à vélo), tu n’arrives pas du tout dans le même état d’esprit chez toi après le taf.
Pire encore le jeudi matin, car je dois prendre le transport en commun à 6h30, début de l’heure de pointe! Donc tu galères à monter (j’ai fait la moitié du voyage dans le sas avant la barrière de paiement), et tu galères à atteindre les portes centrales pour descendre.
Ah oui j’avais en stock une autre chambre à air, réparée mais fonctionnelle! Et là j’ai fait attention et j’ai donc, 48 heures plus tard, réussi à ramener Igor Tres à la maison!!
Et quel pied!
Bilan: ce petit désagrément, qui fut au final, léger, pour plusieurs raisons, ligne de bus simple à utiliser, horaires et météo cléments, carte de bus rechargée…. m’a rappelé combien j’avais besoin de me vider la tête à vélo, avant et surtout après le boulot!
Même au niveau financier, avec un ticket de transmi à 2950 pesos (seulement 80 cents), je m’aperçois que le vélo est très économique. Car sinon je dépenserais 1,60€ par jour pour me rendre au travail!
Ah… la réparation d’une chambre à air, ça paraît simple mais quand tu n’es pas dans de bonnes conditions ou que tu te précipites, ça peut faire rager !
Petits soucis , mais peut-être qu’ajouter à d’autres ça peut faire beaucoup ???
Moi aussi même mésaventure, début de saison galère : révision mais suite à révision, pb de réglage vitesses, chaîne perdue sur la route, retour à l’atelier. Un peu mieux niveau des vitesses et chaîne OK. Sortie suivante pneu à plat dans le garage… Pas tous les jours faciles la vie de cycliste ! Mais idem, cela faisait très longtemps que je n’avais pas eu de pb.
Ah ouais t’es pas mal aussi! Moi ce sont surtout mes gros doigts qui m’ont mis dans cette situation!
Et l’option trail aller-retour cela serait pas encore plus économique ?
Trop long et trop transpirant..