Le Gandul de Philippe

Et non le glandus de Philippe, rien à voir!

Le gandul, appelé aussi « frijol de palo » (haricot de bâton en V.F pure) est un aliment typique de la Colombie! Glandules au pluriel, car un fayot tout seul….

Alors au lieu de te faire un copier-coller du texte de wikipédia à propos du gandul, connu sous des noms très variables en français (pois d’angole), en français d’Afrique, pois-congo ou même en haïtien, pwa congo.

J’ai simplement souligné en rouge les infos principales! Dont le type de zone de production, tropical semi-aride, ce qui correspond assez à la ferme de mon ami Philippe à Caqueza. Qui a donc mis à partie ses terres pour en cultiver. Et qui m’en a offert une livre pour que je teste!

Pas un expert de la cuisson de ce type de légumineuses, je les ai donc faits tremper 24 heures… puis rincer puis cuisiner jusqu’à ce qu’ils me paraissent assez tendre pour être comestibles.

Après plus de 3 heures sur le gaz, entre absence de cocotte-minute et l’altitude de Bogota….Maintenant le cuire c’est bien, le cuisiner c’est mieux! Je ne sais pas trop comment je vais faire ça…. Mais laissons faire l’imagination! Une soupe en gardant l’eau de cuisson épaisse? Du riz pois à l’haïtienne….

Le gandul, bien qu’appartenant de manière pleine et entière à la gastronomie colombienne, risque de prendre une part plus importante. De part ses capacités de résistance aux aléas climatiques, surtout la sécheresse (mais sans craindre le vent ni de grosses pluies). Car il peut aussi, en cas de récolte abondante, servir de fourrage pour le bétail. Mais aussi être réduit en farine. Enfin de part ses possibilités de conservation mais surtout par ses qualités nutritives (bon apport de protéines et de fibres).

Après, avec mes piètres talents de cuisinier, dur de te montrer de magnifiques plats dignes d’Instagram! Mais sache qu’ils sont délicieux, même en gloubi-boulga de glandul!

Surtout cela fait remonter des souvenirs haïtiens quand j’ai cuisiné le fameux diri kole ak pwa de là-bas!