Une vie de foot: les manchots de l’ASH
Mise en situation
Saison 2002-2003, retour du Niger, mutation en Normandie, l’académie qui m’avait été désignée à l’issu de mon année de stage en Aveyron (voir épisode précédent) 2 ans plus tôt. Premier poste année, Condé sur Noireaux! Contre-ordre le 30 août (pour une rentrée au 2 septembre), ce sera Cherbourg. Première réaction, « là où il fait toujours le plus froid sur la carte de la météo »?
Arrivée sur place, dès le 1er week-end, visite des terrains d’Equerdreville, où se trouve mon bahut d’affectation, et de Hainneville, ville qui y est collée. Fin du match, présentation au coach, qui, sans me connaître mais intéressé par mon statu de joueur non muté, me dit de venir à l’entraînement du mardi, puis au match amical du mercredi. Et c’est parti….
Là aussi, de bons gars, et comme toujours, un qui deviendra un super pote, le fameux Guigui 2s2i, et un autre que je vois toujours Cap’tain Gagel (que l’on voit ici au premier, je ne fais que contrôler que tout se passe bien…)
Niveau ballon, une grosse grosse équipe, on finira le championnat invaincu, un 6e tour de Coupe de France et un 8e de final de coupe de Basse-normandie. Mais bon comme je suis un peu limite, j’oscillerais entre banc et titularisation! Et là encore, de bons déplacements, à St Sauveur, à Agon Coutainvilles, à Perriers…..
L’équipe
Les faits notables
des noms de club très orientés communistes: nous aurons à affronter le PLO (PATRONAGE LAÏQUE D’OCTEVILLE) ou l’USTE (L’UNION SPORTIVE DES TRAVAILLEURS D’EQUEURDREVILLE)
J’aurai aussi l’occasion de mettre une branlée contre l’AS Cherbourg (tiens elle est pour toi celle-là Ludo!), bon la « C » ok, mas l’ASC quand même
Et de mettre le but le plus rapide de ma carrière…. à la première minute!
Souvenirs marquants
Ce fut mes premiers pas en Coupe de France (pas une habitude de s’inscrire dans le Rhône), en y jouant un 6e tour (avec le maillot TF1 que tu gardes comme pijama, vu qu’ils ne fournissent que des XXXL) et un 8e de final de coupe de basse, avec le derby contre le voisin honni de l’USTE. Et en plus on perdra au pénalty!
Mais dans la semaine avant, la Presse de la Manche était en ébulition…
le résumé…
et au cours de ce match, mon heure de gloire avec sûrement le but le plus beau de ma carrière….
Anecdotes
Un entraîneur, « Tonton Guy » Dorizon, qui en plus d’avoir son fils goal de l’équipe, avait un caractère de cochon, un langage châtié (j’y découvre alors les expressions « se mettre les roupettes au gazon », « les adversaires sont remontés comme des coucous suisses, et « Moissonnier, c’est quoi ce contrôle à l’américaine »….) mais aussi un sens tactique intéressant.
Quel buteur