Tour de Bourgogne 2024: bilan matériel

Après le bilan du bonhomme, un fourre-tout pour te parler de 2 points importants!

Le matériel

Une année un peu galère de ce côté-là. Premièrement, je suis parti avec un pneu arrière un peu usé! Non Yann, il était encore tout à fait en état! Sauf qu’avec 20 kilos de poids sur la gueule, et une crevaison lente (je regonflais tous les matins), son cas ne s’est pas arrangé et il a fini, c’est le terme exacte, usé jusqu’à la trame. Ajoutons à cela l’erreur de débutant, le passage dans une « flaque » de goudron fondu (ceux qui ont déjà arpenté les petites routes de campagne me comprennent) qui a entraîné pas mal de déboires!

J’ai également eu des soucis de dérailleur: avec le temps passé en selle et surtout les vibrations et les bagages, le câble de celui-ci s’est détendu! J’ai donc perdu l’usage les 3 plus petits pignons. N’ayant que peu d’outils, peu de connaissances de dérailleur, et une fâcheuse tendance à empirer les choses si j’y mets mon nez et mes gros doigts, j’ai pas osé trop bidouiller cela, car nous étions alors le mardi et qu’il me restait encore 4 jours de route. Cependant avec quelques réglages, j’ai obtenu une situation plus satisfaisante. Après tatônnement j’ai fini sans le plus grand et le plus petit pignon, mais sans que les autres ne sautent (tu sais cet affreux bruit qui t’inquiète et la chaîne qui change de pignon lorsque tu forces sur la pédale).

Enfin ajoutons les classiques crevaisons, 2 sur 7 jours et pas de jaloux l’une à l’avant l’autre à l’arrière. Qui sont souvent ma hantise car comme j’ai changé les pneus pour y mettre les plus larges possibles, les démonter de la jante est souvent un cauchemar!

Et puis il y a eu la tente: arceau principal pété lors d’un prêt du matos! Avant de partir, avec l’aide de Gilou et de colliers métalliques, j’avais bricolé une solution temporaire. Sauf que dès le premier soir, la solution m’explosa entre les doigts! A l’ide d’une sardine, j’ai réussi à dormir en mode confort. Puis le 2e collier me lâchera, mais, chanceux,le tout sera montable et démontable chaque soir et tiendra tout le temps du voyage!

Même le cycliste, datant de mon premier périple cyclo en Corée (2015, 9 ans donc) a fini sa carrière lors de ce parcours.

Les finances

Et cela t’intéressera-t’il peut-être, mais tu le devines, le cyclotourisme reste quand même un mode de vacances peu onéreux! Cela te coûte de l’huile de coude, enfin de genou plutôt, mais pour le reste, il suffit de payer l’hébergement et la nourriture.

Pour le premier, je privilégie les camping municipaux: pas besoin de tout le confort avec la piscine, ce qui implique souvent beaucoup d’affluence et un prix plus élevé, alors que les derniers camping municipaux maintenus par les mairies sont de confort basique mais à prix modéré.

Et pour le second, à part un passage obligé chez le sponsors officiel de mes périple, j’ai cité ALDI,je tente de remercier justement ces communes qui pensent à nous, en faisant vivre le petit commerce du bled (je suis le roi des Proxi, Vival et autres).

Coût total

Coût total

Voici donc tout réuni, combien m’a coûté ma semaine de pérégrination cycliste!

Tu remarqueras donc, où tu sais si tu as suivi assidument les étapes, que j’ai emprunté le TER entre Roanne et Tarare, juste pour te dire que je suis quand même fort étonné du tarif: 10,50€ pour 30 minutes de trajet!! Même si le transport de ton vélo, sur la plupart des lignes SNCF est gratuit (attention vérifier avant les lignes car certaines demande tune réservation), c’est souvent galère car les places sont limitées et peu pratiques (surtout quand t’as 20 kg de sacoches et qu’il faut le pendre à un crochet).