Sortie péda à Chicaque – récit

Rentré mardi à midi (un peu avant l’heure) un peu fatigué j’ai mis quelques temps avant de t’écrire cet article, qui est donc le pendant « après » de la présentation. C’est donc parti pour le récit de la sortie péda à Chicaque.

Départ

Avec les 5e5e donc, mon collègue Cristihan, prof de sport, et ce dès 7h30, juste après le levé des couleurs! Une heure 45 de trajet (même pour moins de 40km) c’est assez rapide, car il faut traverser toutes les banlieues sud. Mais en janvier, les écoles et les universités n’ont pas encore repris et cela change la donne!

Arrivés sur place (à 9h15 donc), on charge les gros sacs dans le 4×4 qui les descendra au chalet. Puis c’est un petit refrigerio dont les colombiens ne peuvent se passer, dans les bâtiments à l’entrée du Parc National.

Descente de la falaise

Chicaque, c’est le long de cette fameuse et impressionnante cassure, entre la plaine de Bogota (la Sabana) et la vallée du Magdanela Medio. La balade est courte, moins de 3km, et après l’échauffement, nous mettrons cependant 2 heures avec Alejandra, note guide pour découvrir la faune et la flore du lieu, ainsi que la nécessité de protéger ce genre d’espaces.

Activités pédagogiques

Après le déjeuner, et la répartition des élèves dans les chambres, nous repartons: direction la huerta, le potager du lieu, qui alimente le restaurant sous format de permaculture.

Une belle balade (les 2 sont sur le même enregistrement)

Puis un passage dans la forêt de chênes (« Bosque de Robles » en V.O) après quelques activités de groupes.

…..suivie d’une activité artistique, d’un goûter, d’une heure libre (histoire de mettre un peu le bazar dans les chambres), un couché de soleil, un dîner… et une balade nocturne!

Hébergement

Si les élèves dorment dans des chambres collectives (4, 2 de filles, 2 de garçons)….

… les profs ont droit à leur petit chalet individuel à 100m de là.

Du jamais vu pour moi, de ne pas surveiller ce qui se passe durant la nui, mais c’est visiblement le rôlke des 2accompagnatrices, Camila, qui a pris le relais d’Alejandra à 16h00 et Laura, la paramedico (l’infirmière, incluse dans la prestation). Nous resterons donc avec elle jusqu’à 21h40, une fois la tension retombée, et la plupart des élèves, peu habitués à marcher 10km dans une journée, endormis!

Remontée et retour

Le lendemain est exclusivement consacré à remonter! Court mais intense, l’activité pédagogique du jour est donc centré sur l’EPS, la notion d’efforts, de fréquence cardiaque et de ressenti.

Bon moi j’aurais déjà réalisé un petit trail avant, entre 5h45 et 6h30. Comment ne pas profiter de ce lieu, du silence de l’aube, pour remettre le corps au trail!

Entre 30 minutes les 2,5 k pour les meilleurs et 1h05 pour les plus lents, avec une seule élève finissant dans la voiture (mais revenant d’une fracture du tibia!!).

Impeccable car nous avions rendez-vous: en effet le bus amenant la classe suivante, les 5e3, est celui qui nous ramène. Ils arriveront comme nous à 9h15, ce qui nous laissera le temps de finaliser les informations récoltés sur leur effort par les élèves… et en 1h50, nous serons de retour au lycée! Avec 1h d’avance sur l’horaire prévu, et donc la remise de chaque élève à un représentant légal (et oui, obligatoire, car ils sont déchargés de leurs cours de l’après-midi).

A 12h40 au final, je serais moi aussi libéré et sur mon vélo pour rejoindre Lina pour son dernier jour avant son retour au Venezuela. Mais à croire que, malgré des élèves supers, un grand soleil sur tout le séjour (rare vu la configuration du lieu), une organisation sans faille, il fallait un truc qui cloche…. la petite crevaison sur le chemin de l’appart évidemment!