Puerto Carreño

Puerto Carreño

Il y a quelques jours, je publiais, presque en catimini, ce post là! Et bien aujourd’hui, je viens enfin te présenter cette nouvelle ville que j’ai ajouté à mon palmarès!

Ville étrange, situé à la frontière du Venezuela, à l’embouchure de 3 fleuves dont le fameux Orénoque, le Rio Meta et le Rio Bita, le milieu des 2 premiers étant la frontière!

Mais pour te donner une idée de la ville, il faut d’abord que je m’y rendre, via Satena, la spécialiste des petits aéroports non desservis par les autres, vendredi après les cours!

Récupéré par Lina, nous filons au « gymnase » où son ONG termine une activité! Puis direction la maison, où j’effectue mes livraisons, à sa coloc et à elle!

Et direction las Callenas, resto sympa de la place, pour se sustenter!

Ce n’est donc que le lendemain que je découvre moi même Puerto Carreño, pour te la présenter maintenant!

Mais d’abords le département, nommé Vichada! En très résumé: une énorme plaine quasi exclusivement consacré à l’élevage bovin, et parcouru de nombreux cours d’eau, peu touristique car encore peu sécurisé, mais que va devenir un spot important pour la… pêche sportive!

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le département

Puerto Carreño en est la capitale, au croisement donc de 3 cours d’eau important, et zone de transit, d’immigration et de contrebande avec le Venezula voisin!

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plan simplifié

Mais bizarrement, malgré un important trafic fluvial, la ville est, je trouve, très peu tournée vers le fleuve Orénoque qui la borde! Majestueux ce fleuve car extrêmement large!

La ville est construit sur de drôle de rochers, dont le plus fameux, le Cerro de la Bandera fera l’objet d’un petit article, et recouverte de terre très rouge rappelant la latérite africaine!

Pour le reste, en sortant de la maison de Lina et de sa coloc, je découvre les rues commerçantes sous une chaleur déjà accablante à … 8h du matin!

Mais j’en découvre aussi les quelques bâtiments et place de référence!

Voilà: comme prévu, l’ambiance y est étrange! La ville a longtemps été tenue par les paramilitaires, maintenant en civil mais visiblement toujours actifs dans la production de coca; la guérilla FARC et ELN tenant elles les environs; enfin ajoutons à cela les migrants vénézuéliens entrant par milliers mais aussi les tribus indigènes transfrontalières et démunies, et ce cocktail la rend très particulière! Mais je n’y ai vécu aucun soucis, ni ressenti aucune animosité!

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hommage aux soldats tombés au combat dans la zone

Et puis il a bien fallu, lundi en repartir, donc je te fais cadeau d’un article sur le départ mais t’inclus quelques photos, de l’aéroport évidemment (j’adore ces aérodromes de province) et du survol de la ville d’abord, puis des alentours ensuite!

4 commentaires sur “Puerto Carreño

  1. Que d’eau ! J’admire ces fleuves immenses !
    Lina y est restée , pour combien de temps ? Bisous

Alors qu'en penses-tu?