Merrell Trail 2025 classements et résultats

Le classique second article, en suivant car pour une grosse épreuve comme celle-ci, les infos sont disponibles à peine quelques heures après la course. Voici donc venue l’heure du Merrell Trail 2025 au niveau classements et résultats des Coqs en Vain participants.

Avant de se lancer dans l’analyse de nos résultats, un hommage aux 176 inscrits (156 finishers) du 63K, partis à 3 heures du matin. Et à son vainqueur!

24K

Honneur aux 2 Coqs en Vain inscrits sur cette distance, Olivier et Nico. Enfin Olivier s’est inscrit mais a payé Antonin pour courir à sa place. Enfin plutôt il s’est retrouvé empêché au dernier moment et Anto, pas encore inscrit à récupérer son dossard.

Beaucoup de coureurs sur cette distance avec plus de 870 coureurs inscrits. Et du niveau, ce qui commence à être habituel, mais issue d’une rapide évolution des 2 dernières années. Entendre par là que, comme en France, la discipline se rajeunit nettement. Les 4 premiers avalant la distance en moins de 2 heures. Tu remarqueras aussi le parfait ex-aequo des vainqueurs!

Pour nos 2 Coqs, une belle performance « d’Olivier », en 3h50, un peu moins bien pour Nico et ses vieux genoux de footeux.

42K

Là nous étions engagés Raph et moi sur la distance. Qui était déjà annoncée comme plutôt vers les 44K et qu’un changement de parcours de dernière minute portera à 45km. A gauche en bleu, le trtacé prévu: une montée à l’antenne de télécommunication et la descente par une autre voie, en rouge le tracé effectué, à savoir montée et descente par le même sentier.

Et je t’avoue que quand ta montre t’affiche la barre des 42km et que tu n’as toujours pas aperçu Zipaquira la ville d’arrivée, tu en prends un coup au moral.

Là aussi du niveau parmi les 274 inscrits et 244 finishers. Un vainqueur en moins de 3h45, chapeau bas!

Pour nous, ce sera de belles 59e et 68e place! Et c’est donc Raph, « Raphal » sur son dossard, c’est sûrement pour ca, qui finit devant! Il faut dire qu’avec ses années en moins mais surtout une prépa nettement plus rigoureuse, cela paie!

Avec ce temps, il finit 1er Français!

En gros, je l’ai vu sur le 1er kilomètre. Il a ensuite disparu de mon champ de vision, et à part quand je l’ai recroisé, lui redescendant des antennes et moi y montant, je ne l’ai revu qu’à l’arrivée!

2 minutes au 1er pointage (km8), plus de 3 au second (km 13)… et 7 minutes d’écart à l’arrivée.

Je m’en fous j’ai quand même un beau diplôme! Et la belle médaille habituelle (qui ne précise pas la distance…).

Sur le quel on constate quand même une performance encourageante: une 16e place (sur 96) chez les Master A, dont à presque 49 ans, je suis un des plus vieux représentants. Raph lui étant à la frontière des 10 premiers. Et respectivement 8e et 12e sans les filles!

Pas de quoi faire trop le malin non plus, si on consulte les temps des 3 premiers masters B et masters C du 42K.

Pour une analyse sommaire de la course: ce ne fut que mon 3e « maratrail », mais le plus facile. Moins de D+ qu’au Chicamocha et au Bélier, moins technique avec 2 grosses montées et des parties en faux plat descendant très roulantes.

Donc au final une performance en demi-teinte, avec ces 6 heures pour 45 km.

Un paysage verdoyant et agréable mais rien d’inoubliable. Et une météo plutôt clémente quand on pense aux dernières pluies. En résumé, une belle épreuve, bien organisée et sympa, mais pas une performance personnelle exceptionnelle.