L’hymne national colombien

L’hymne national colombien

Voilà un article Ô combien important quand tu découvres un nouveau pays d’adoption, mais qui ne me demandera pas beaucoup de boulot et donc de temps!

Je commence par un petit paragraphe ouikipédia, en bon copieur-colleur que je suis, comme mes élèves, pour t’introduire le sujet!

Car après le drapeau je crois qu’il est grand temps de te présenter l’autre élément important de représentation de cette nation!

L’hymne national de la Colombie (Himno Nacional de la República de Colombia) est le chant patriotique de la Colombie, en Amérique du Sud.

Ses paroles, qui proviennent du poème « Himno Patriótico » (« Hymne Patriotique ») composé par le président Rafael Núñez, furent écrites comme une ode célébrant l’indépendance de Carthagène. Par la suite, la musique fut composée par l’italien Oreste Síndici à la demande de l’acteur José Domingo Torres lors de la présidence de Rafael Núñez.

La composition musicale fut présentée pour la première fois au public le 11 novembre 1887 dans un petit théâtre situé dans l’ancienne école publique de la Cathédrale de Bogota. La chanson, devenue très rapidement populaire, fut adoptée spontanément comme hymne national de la Colombie. La loi numéro 33 du 28 octobre 1920, ratifiée par le président Marco Fidel Suárez, lui conféra son statut officiel.

Évidemment je ne peux enchaîner que sur l’hymne elle-même!!

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=iU22SZVLWUk]

Pour finir, pour les plus intéressés, par les paroles, en espagnol et en français (encore merci Wikipédia):

Paroles officielles en espagnol Paroles traduites en français
Refrain Refrain

¡Oh gloria inmarcesible!
¡Oh júbilo inmortal!
¡En surcos de dolores
el bien germina ya!

Oh gloire impérissable!
Oh joie immortelle!
Dans des sillons de douleurs
Le bien pousse maintenant!

Couplet I Couplet I

¡Cesó la horrible noche! La libertad sublime
derrama las auroras de su invencible luz.
La humanidad entera, que entre cadenas gime,
comprende las palabras del que murió en la cruz.

L’horrible nuit est terminée! La liberté sublime
Déverse les aurores de son invincible lumière.
L’humanité entière, qui gémit entre des chaînes,
comprend les mots de celui qui est mort sur la croix.

Couplet II Couplet II

« ¡Independencia! » grita el mundo americano ;
se baña en sangre de héroes la tierra de Colón.
Pero este gran principio : « El rey no es soberano »,
resuena, y los que sufren bendicen su pasión.

« Indépendance! » crie le monde américain;
La terre de Colomb baigne dans le sang des héros.
Mais ce grand principe : « Le roi n’est pas souverain »
Résonne et ceux qui souffrent bénissent leur passion.

Couplet III Couplet III

Del Orinoco el cauce se colma de despojos;
de sangre y llanto un río se mira allí correr.
En Bárbula no saben las almas ni los ojos,
si admiración o espanto sentir o padecer.

Le lit de l’Orénoque se remplit de dépouilles ;
On y voit passer un fleuve de sang et de pleurs.
A Bárbula, ni les âmes ni les yeux ne savent
sentir ou souffrir soit admiration, soit épouvante.

Couplet IV Couplet IV

A orillas del Caribe hambriento un pueblo lucha,
horrores prefiriendo a pérfida salud.
¡Oh, sí! De Cartagena la abnegación es mucha,
y escombros de la muerte desprecia su virtud.

Au bord de la mer Caraïbe, un peuple affamé lutte,
en préférant des horreurs à une santé perfide.
Oh oui ! L’abnégation de Carthagène est grande,
et sa vertu méprise les décombres de la mort.

Couplet V Couplet V

De Boyacá en los campos el genio de la gloria
con cada espiga un héroe invicto coronó.
Soldados sin coraza ganaron la victoria;
su varonil aliento de escudo les sirvió.

De Boyacá, dans les champs, le génie de la gloire
a couronné avec chaque épi un héros invaincu.
Les soldats sans armure ont remporté la victoire ;
leur courage viril leur a servi de bouclier.

Couplet VI Couplet VI

Bolívar cruza el Ande que riega dos océanos;
espadas cual centellas fulguran en Junín.
Centauros indomables descienden a los Llanos,
y empieza a presentirse de la epopeya el fin.

Bolívar traverse les Andes que les océans arrosent ;
Les épées telles des étincelles brillent à Junín.
Les centaures indomptables descendent des Llanos,
et on commence à pressentir la fin de l’épopée.

Couplet VII Couplet VII

La trompa victoriosa en Ayacucho truena;
y en cada triunfo crece su formidable son.
En su expansivo empuje la libertad se estrena,
del cielo americano formando un pabellón.

Le cor victorieux, à Ayacucho, résonne ;
Et chaque victoire accroît son formidable chant.
De son immense courage, commence la liberté,
du ciel américain se forme un drapeau.

Couplet VIII Couplet VIII

La Virgen sus cabellos arranca en agonía
y de su amor viuda los cuelga del ciprés.
Lamenta su esperanza que cubre losa fría,
pero glorioso orgullo circunda su alba tez.

La vierge veuve agonise,
et, par amour, pend ses cheveux au cyprès.
Elle regrette son espoir que couvre une dalle froide,
mais un orgueil glorieux illumine son teint pâle.

Couplet IX Couplet IX

La patria así se forma, termópilas brotando;
constelación de cíclopes su noche iluminó.
La flor estremecida, mortal el viento hallando,
debajo los laureles seguridad buscó.

La patrie se forme ainsi, jaillissant des Thermopyles;
Une constellation de cyclopes a éclairé la nuit.
La fleur est ébranlée à la rencontre du vent mortel,
et elle recherche la sécurité sous les lauriers.

Couplet X Couplet X

Mas no es completa gloria vencer en la batalla,
que al brazo que combate lo anima la verdad.
La independencia sola al gran clamor no acalla;
si el sol alumbra a todos, justicia es libertad.

Le mieux n’est pas une gloire complète et une victoire durant la bataille,
Mais l’ardeur du combat animé par la vérité.
Seule l’indépendance ne fait pas taire la grande clameur.
Si le soleil nous éclaire tous, la justice c’est la liberté.

Couplet XI Couplet XI

Del hombre los derechos Nariño predicando,
el alma de la lucha profético enseñó.
Ricaurte en San Mateo en átomos volando,
« Deber antes que vida », con llamas escribió.

Nariño en prêchant les Droits de l’Homme,
Enseignait l’âme du combat prophétique.
Ricaurte, à San Mateo pulvérisé en miettes,
écrivait avec des flammes « Le devoir avant la vie ».

0 commentaire sur “L’hymne national colombien

  1. Beau refrain mais onze couplets, c’est long !
    Je ne sais même pas le nombre de couplets de la marseillaise !

  2. Beaucoup plus long que la Marseillaise avec ses 7 couplets , je crois ??? Et puis le refrain est plus modéré … La mélodie bien rythmée …. Les paroles intéressantes sur le passé colombien et pleines de ferveur catho ; je suppose que , comme nous , ils ne connaissent qu’un ou 2 couplets ! BISES

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