Le fusil artisanal

Dans ma virée « Noël » chez Vincent, outre l’effort, j’en ai profité pour bien rigolé!

Car Vincent, ayant acheté cette finca il y a quelques années (5), l’a en fait racheté à un couple germano-colombien quittant le pays pour s’installer à Miami, tout inclus! Ils lui ont « laissé » la maison donc, le gardien et la plupart de l’ameublement!

Dont… un fusil (était-ce pour se défendre, ou pour atténuer la crainte de citadins s’installant à la campagne, avec une vie totalement différente..?)!

Fusil qu’il n’avait jamais utilisé!

Alors après le foie gras, et quelques bières, et ayant connaissance de mon CV de fils de chasseur, lui prend idée de l’exhiber, avec la fâcheuse envie de… l’essayer!

Alors oui, typiquement le jeu de con qui peut virer au drame!! Surtout quand tu découvres le côté assez artisanal de l’objet en question:

Mais pour le tester, il fallait des munitions…. Il en avait de vieilles, de 3 sortes…. avec le calibre adapté!

Mais, d’abord nous étions d’être complètement bourré; ensuite l’éducation donné par Gilou au niveau des armes et la connaissance théorique des risques des armes artisanales (merci Haïti…); enfin la notion du danger nous ont permis de gérer cela de manière calme et sécurisée!

Pour moi hors de questions de mettre une cartouche et de tenter le coup, pour qu’il t’explose à la gueule, et ce une heure du premier hôpital digne de ce nom!

D’où un savant montage à base de cabane en planche, de ficelle et donc du fusil!

Des gosses quoi!!

Après 3 échecs, dus à des munitions défaillantes… nous finîmes enfin par faire du bruit et de la lumière!! Pas de risque que ce bruit inquiète le voisinage, la période de Noël est le paradis du pétard en Colombie!

Au final, une plante dézinguée (nous n’avions pas bien calculé la trajectoire), l’impression d’avoir vécu une aventure, mais aucunement l’envie de prolonger l’expérience en complétant l’essai par un tir à l’épaule, nous rangions l’engin de manière sécurisée et passions à autre chose!!