Histoires d’aéroports (colombiens)
Pour ça aussi la Colombie vaut le détour: tu peux prendre un petit avion dans un aéroport que l’on pourrait quasiment appelé « de brousse », pour arriver dans un hub international de la capitale. Le tout en passant par un aéroport intermédiaire.
Il faut que je te montre pour que tu puisses prendre la pleine mesure de la pertinence de ce post!
Samedi 24 février, aéroport José Mutis, Bahia Solano
Déjà lui, tu y arrives en tuktuk! Puis autant te dire que les bâtiments et les guichets sont assez rustiques.
Tu vas donc au comptoir Satena, puisque tu devines qu’il a été impossible de faire le web check-in.
Ensuite tu as le temps de flâner dans la zone duty-free ou dans l’espace restauration!
Visiblement la situation devrait se moderniser, un chantier est en cours, mais totalement à l’arrêt en ce moment….
Donc l’embarquement jusqu’à l’avion reste artisanal!
Voilà t’es 48 dans ton ATR, tu jettes un dernier coup d’oeil à Bahia Solano, avant d’atterrir à Medellin.
Samedi 24 février, aéroport Olaya Herrera, Medellin
Nous atterrissons donc à Medellin, mais pas à l’Aéroport International de Rio Negro. Non à l’ancien aéroport Olaya Herrera du centre-ville, qui n’est plus utilisé que pour les vols régionaux. Classé bien d’intérêt et zone de la mort du chanteur de tango Carlos Gardel. Là tu peux manger, avec un peu plus de choix, mais pas trop non plus.
Nous redécollons, de nouveau avec un ATR à hélices, direction l’aéroport El Dorado de Bogota.
Samedi 24 février, aéroport El Dorado, Terminal 2, Puente Aereo, Bogota
Arrivée dans la capitale donc: mais histoire d’y aller crescendo, nous atterrissons au Terminal 2, connu sous le nom de Puente Aereo, réservé aux vols nationaux de quelques compagnies, dont Satena et Clic. Tu débarques en marchant sur la piste et il n’y a pas foule aux tapis à bagages.
Dimanche 25 février, Puente Aereo, Bogota
Pour finir, le lendemain à 5h du matin, retour au Puente Aereo, pour Lina, qui prend un vol pour Puerto Carreño, afin de traverser directement au Venezuela, et commencer une mission à Puerto Ayacucho. Moins de 16 heures après notre précédent atterrissage, je l’ai emmenée à moto.
Où elle respectera la coutume colombienne d’amener en province des donuts aux amis qui n’y ont pas accès.
Tout ça reste artisanal mais ça marche ! Et on trouve même de quoi manger !
Très beau geste de Lina ! Super !
Avec l’immensité de la Colombie, ces petits aéroports ont vraiment leur utilité ! Si ça marche pourquoi changer ?