Finca Mururito

Dimanche matin, après la traite, retour pour un petit déjeuner, mais surtout départ à regrets pour la suite de l’aventure, direction une autre Finca, plus loin à l’est (aux abords de Puerto Gaitan), mais si celle-ci fait aussi un peu de bétail, le propriétaire a surtout ouvert un hôtel et sanctuarisé ses terres en une sorte de réserve naturelle.

Mais d’abord 115 kilomètres à avaler: 70 de route plane et rectiligne, puis 45 km de pistes pour rejoindre notre lieu de résidence, la Finca Mururito. Deux petites heures quoi….

Oui, oui, oui….

Pour la partie goudronnée, pas de soucis, les 70 kilomètres avalés en une petite heure, seuls soucis, le vent, les camions qui te secouent quand tu les croises, et la chaleur!

Ne pas oublier, avant de s’engager sur la piste, de faire de l’essence…. car après il n’y aura plus rien (et tu dois faire minimum 100 kilomètres)!

C’est après que cela s’est corsé, pour 2 raisons….

1. si la piste est au début une classique piste large, gravillonneuse….

… après c’est…. du sable! Or le sable à moto, surtout en étant débutant (même si je m’étais frotté à lui il y a 20 ans au Niger…) et avec une passagère, c’est complexe! Car il faut maintenir une vitesse élevée et ne pas changer de direction, et pour moi c’est totalement contre-nature!

Ceci m’a valu ma première chute de motard!! A faible vitesse, mais quand même: relever la moto, s’inquiéter pour sa passagère, et repartir bien moins confiant!

Le tout entre 13h et 14h, en plein cagnard sans eau (bouteilles perdues en route)! Donc dès la rencontre d’un arbre, une pause ombragée!

Puis après ce tronçon (de 20 kilomètres tout de même), la piste devient plus petite, toujours un peu sableuse, mais on s’habitue!

2. on s’est perdu…. les explications étaient pourtant précises, mais une dernière barrière barbelée en travers du chemin, non signalée et fermée occasionnellement en fonction du troupeau… donc on a un peu tourné en rond!

Mais nous finirons par arriver, rincés!

Heureusement le cadre est fabuleux, pour ce que nous voyons pour l’instant, c’est à dire la partie hôtel de la réserve.

Les bâtiments sont simples mais splendides!

Notre chambre également… avec sa terrasse particulière privative et protégée totalement d’une moustiquaire!

Et le jardin, sublime, mais au prix de grands efforts d’arrosage, en pleine saison sèche!

En journée comme à la nuit tombante!

Ou à la nuit tombée!

Autant te dire qu’en pension complète, avec Doña Lucia aux petits soins, on s’est régalé!

Et que l’on a bien profité, de la lumière, des hamacs et de tout!

Mais bon nous n’avons pas fait que cela pendant 4 jours tu imagines…..

Cependant tu le découvriras plus tard!

A noter que nous ne furent pas les seuls à galérer pour venir: mon pote et collègue Olivier est venu lui en Tuktuk depuis Puerto Gaitan, 3h aussi…..

Sauf que cela fait le charme du lieu: difficile à atteindre, mais ensuite quelle tranquillité!

Tu veux toi-aussi y aller?? Un seul réflexe, Colombie Célestine!