Encore du compost!

Décidément, c’est la semaine des articles liées à l’agriculture, la permaculture et la culture tout court!
Septembre, la rentrée, mon retour, marquant souvent l’épisode d’une récolte de mon lombricompost! Forcément, les vers n’ayant rien eu à manger depuis 2 mois, ont terminé de composter la matière organique du fond du composteur, puis ont escaladé l’étage (que j’avais intelligemment installé avant de partir) afin d’atteindre la dernière nourriture fraîche disponible.
Il m’a donc fallu récupérer la matière de l’étage du bas, retirer le plancher de l’étage du haut, et ainsi permettre l’éternel recommencement du lombricompostage!
Mais avant ça, je décide un petit nettoyage de la cheminée d’extérieur, où chaque 6 mois, les pigeons viennent nidifier, et élever leurs petits! Ce qui provoque une avalanche de fientes et de duvet! Depuis que j’ai appris que tout ceci pouvait aller au compost, je les y mets!



Puis je dois aussi tenter une transplantation d’un des 2 fameux plants de tomates sortis de la boîte (l’autre étant sorti sur le côté, pas par la porte que je dois ouvrir pour vider l’étage, je tente de le laisser sur place, même si je vais pas mal secouer ses racines.. .et donc peut-être le tuer)!


Et là je peut y aller franco: énorme surprise, alors que d’habitude, le compost (plus ou moins) prêt est très humide et très compact, là il est extrêmement sec et ne s’évacue donc pas facilement! Je pense qu’il a été asséché par les besoins en haut des 2 plants de tomates sus-cités!

La période de séchage étant alors dans ce cas-ci, très courte, je profite de mon premier lundi off pour passer au tamisage!
Comme j’ai tout essayé (tamisage après écrasement au marteau en très fines particules, utilisation directe du compost sans tamisage,..), je décide cette fois, de faire un entre-deux: tamisage mais avec simple réduction des déchets les plus gros à la force des mains!









Et je fais même quelques préparations pour de futures plantations, mais surtout je libère le plant de fraisier offert par Jean, en le repiquant (je sais ce n’est pas assez grand, mais je n’ai que cela!

Tout ce qui n’a pas pu, après une malaxe entre mes solides petites main, passer au tamis, repart au compost! Je ne sais pas si c’est très intelligent, mais c’est comme ça que je le sens!

J’en ai profité pour identifier ce qui se dégradait le moins: évidement les petites branches d’un diamètre supérieur à 3 mm (mais ça je le savais déjà) et surtout la coque de granadilla, mais une partie bien spéciale, la zone de la queue!

Voilà je suis tranquille jusqu’à l’été prochain! Sauf que le composteur se remplie trop vite!
PS: à force de publier ce genre d’articles, sur mon compost ou mon jardin, je viens de me décider à créer une nouvelle rubrique, « Bogotalamainverte », pour ne pas trop polluer « Bogotabitation », plutôt consacrée au logement, elle!
D’ailleurs je ne l’inaugure pas avec un article genre « récolte post été« , car bon….

… 7 petits pois, c’est léger pour faire un post de blog!
Une vieille réclame publicitaire disait : » on a toujours besoin de petits pois chez soi ! » et 7 c’est un joli nombre …. Tu as arrosé ce que tu as remis au composteur ?
Felicitation au permaculteur !
Je trouve aussi que 7 est un bon chiffre !