Week-end à Puerto Carreño
Et oui, mes 3 semaines de vacances ont débuté par un séjour, de nouveau à Puerto Carreño, sur le fleuve Orénoque, à la frontière vénézuélienne, où Lina bosse toujours auprès des communautés indigènes transfrontalières! Si la dernière fois, je n’y suis resté qu’un week-end survitaminé (3 jours), cette fois si je suis resté 5 jours, partagés en 2 séquences distinctes, le week-end donc, et une activité découverte sur 3 jours! Que je conterais à partir de demain!
Comme toujours il faut d’abord s’y rendre, mais comme je l’ai fait il y a un peu plus d’un mois, je ne t’ai pas réécrit un article spécifique (je pars le même jour, un vendredi, par le même vol). Il est ici, si vraiment le coeur t’en dit!
Et comme la dernière, je ne peux même pas glisser un zlip dans mes bagages, tant la place est prise pour les commandes de la miss!
Mais également, la préparation d’un peu de tourisme, car tant qu’à être 5 jours sur zone, autant visiter ce fameux parc national Tuparro (et en plus Lina prend 3 jours pour venir)!
Maintenant, surplace, que fut donc ce week_end? (Car je te relate ici finalement mon vendredi soir, samedi et dimanche)!
Arrivée tardive, vers 18h45, avec un retard de 30 minutes, je file directement au bureau de l’ONG CID où travaille Lina, car si elle a pris des vacances, ils ont un gros événement le lendemain!
Le bureau…
Et dans le bain directement je dois tracer des puzzles!
Le soir, déballage de cadeaux…. d’anniversaire en retard et de Noël en avance!
Le lendemain, après un petit déjeuner typique Milo-buñelos, et la découverte des travaux (le maire sortant doit liquider les crédits restants)…. direction le stade!
Car c’est là, que le CID et la police « infantile » organisent 2 demi-journées d’activités pour les enfants des communautés indigène, qui n’ont pas souvent la possibilité de s’amuser!
Puis apéro à Radio Mango…. et déjeuner à la Comelona!
Puis retour pour la session de l’après-midi, avec en route rencontre avec une famille ayant des démarches en cours avec Lina!
Petit tour de moto prêtée par Guillermo et Cathe la collègue de Lina et fin à la nuit tombée!
Le soir nous sommes invités par des amis à déguster un délicieux et énorme poisson, une paiara de l’Orenoque… autour d’un « rond-point » arboré et rocheux!
Le lendemain, dimanche donc: atelier dans une communauté indigènes, pour clore l’année, donc genre un bilan et avis ds « usagers ». Ceux-ci sont des retornados, d’ethnie amorua et surtout sicuani: cela signifie qu’après avoir été déplacés au Venezuela lors de la longue guerre civile (où ils n’avaient pas forcément été accueilli avec amour), ils ont été renvoyé en Colombie avec les événements récents touchant à son tour le pays voisin (et autant te dire qu’il n’ont pas été reçus avec amour non plus, le racisme anti-indigène est très prégnant ici)!
Ils sont donc repoussés aux abords de la ville, sur les zones rocheuses (inhospitalières et brûlantes)!
Et c’est rien de dire que ce n’est pas l’opulence!!
A l’extérieur comme à l’intérieur:
Atelier donc, où en groupe, avec celui qui écrit l’espagnol comme chef de file, où chacun donne son avis sur l’aide (psychologique, par Karen la coloc de Lina, médicale, par Cathe l’infirmière, et juridique par Lina l’avocate) et avise de ce qu’il faudrait améliorer!
Tout se finissant avec un refrigerio, un goûter que tous attendent avec impatience, petits et grands!
L’après-midi, détente enfin (même si j’étais volontaire pour découvrir ces communautés)! Nous filons en mototaxi à Tiestero, la plage locale sur le Rio Bita: et un arrêt déjeuner en route!
Et c’est sur ce beau couché de soleil que ce termine ce dense week-end!
Demain place à l’aventure!
On voit bien que les indigènes ont une situation plus que précaire !
Quelles peuvent être leurs ressources ?
Espérons que leur situation s’améliorera assez vite.
Même question , de quoi vivent-ils ??? Peut-il y avoir une issue favorable à cette situation ?
Ils vivent surtout de la pêche pour se nourrir! Pas vraiment de volonté politique de les sortir de là, Lina s’occupe déjà de régulariser leur papier, car soit ils n’en ont pas, jamais eu, ou sont vénézuéliens réfugiés!