Uy Festival

Drôle de nom non?

« Uy » en colombien, c’est l’onomatopée indiquant, non pas le cochon qu’on égorge, mais la peur!

Le « Uy Festival » c’est donc le festival de la peur! Mais pas genre on se passe des films d’horreur et on visite une fausse maison hantée!

Le sujet, chaque année, est un sujet créant des peurs parmi la société…

Pourquoi je m’y intéresse cette année: d’abord parce que c’est l’ONG où travaille Lina, Mision Rural qui l’organise. Et ensuite, le sujet me paraît sensible et très intéressant pour le future porche de la Colombie et principalement de Bogota!

En effet, le thème est la peur, pour les colombiens, des émigrés vénézuéliens arrivés en nombre ces derniers mois, et inversement, la peur de ces mêmes vénézuéliens de tout quitter pour un avenir incertain, et un accueil des voisins pas forcément toujours à la hauteur des besoins!

Le programme de ces 3 soirées de conférence:

Après c’est aussi l’occasion d’entrer dans un autre lycée, un peu de la catégorie du notre, au niveau réputation comme au niveau du prix! Sauf qu’au niveau environnement, c’est tout autre chose!

Jeudi soir, premier soir de conférence, introduction

et témoignages: d’abord de 2 femmes vénézuéliennes obligées de fuir leur pays….

Puis des témoignes croisés, d’une déplacée intérieur (du Choco à Bogota) et d’une vénézuélienn. Je connais un peu cette dernière, qui s’appelle…. Neymar, principalement ses fils que j’ai croisés à Palomino dans la fondation de Lina, où ils étaient accueillis pendant que leur parents cherchaient à stabiliser la situation à Bogota.

Mais j’avoue, qu’après 7h30 à écouter … des exposés d’élèves (coïncidence), une demi-heure de conseil de classe, 2h d’écoute attentive en espagnol ont eu raison de mes dernières facultés intellectuelles et je suis parti avant le dernier débat, plus politique mais pas moins intéressant!

J’ai même eu droit à des goodies!!

Vendredi, 2e couche! Début à 17h, ce qui me permet de voir le Gimnasio moderno de jour!

Comme la veille, c’est dans la bibliothèque que cela se passe!

Au programme, la peur de la jeunesse vénézuélienne, obligée de fuir aussi son pays, avec leur famille, ou pour étudier!

Et là encore je connais, encore mieux que la veille, un jeune intervenant, El Boli, que j’avais croisé à Palomino! Le fils de Neymar, intervenue elle la veille, attentive….

Au final, 2 « conducteurs » de débat qui ont un peu monopolisé la parole, sans poser vraiment les bonnes questions, et des jeunes un peu stressés! Frustrant!

Frustrations dans le 2e débat également, mais là plutôt à cause de ma fatigue et de mon faible niveau d’espagnol!

Je n’ai enfin pas pu me rendre à la 3e journée samedi matin, pour cause de Copa Naciones…

Au finale ce fut une expérience assez intéressante;  écouter des témoignages et analyses sur ce thème, assez principal dans la Colombie de ces derniers mois! Et ce malgré, je le répète, un niveau de langue très insuffisant pour totalement comprendre la portée des interventions!