Tumaco
Cela fait plusieurs jours (surtout articles) que je te bassine avec Tumaco par-ci, Tumaco par là! Il est donc grand temps de te présenter cette ville, même si tu l’as bien compris, l’objectif était soleil et farniente!
Pour te replacer correctement le contexte, je me suis permis de piocher sur Internet quelques photos aériennes de Tumaco….
Car c’est impressionnant: la ville occupe une petite île, qu’un pont relie au continent, et qu’un autre pont relie à l’île d’El Morro où nous séjournions! Sauf que la ville ayant grossie, elle déborde et est finalement à moitié construite sur la mer et donc sur pilotis!
Cela se confirme donc par mes photos prises du sol…. pour la partie qui déborde sur la mer,observée depuis le pont!
Car pour mieux découvrir la ville, nous avons fait la balade à pied! Et sous 35°, ce fut ardu!
L’aller le long de la plage, la traversée du pont, un parcours dans la ville, un repas au pied du pont et un retour… envisagé par la plage, jusqu’à ce que le soldat en faction à la base militaire nous dise qu’il était interdit d’arpenter la plage devant les installations de l’armée colombienne! D’où le détour en suivant… la route!
Une fois le pont traversé, Tumaco paraît une ville comme les autres:
Tu devines cependant assez vite que sa situation entraîne quelque problématiques….. d’approvisionnement en eau par exemple….
Ou encore pire, tu auras peut-être remarqué le panneau devant l’église….
En poussant un peu notre découverte, nous arrivons sur les rues qui font le tour de l’île et qui donne accès à plein de quais de débarquement cachés, soit pour le transport public, celui d’éventuels touristes, pour la pêche ou pour l’industrie!
C’est alors que nos pérégrinations nous menèrent sur un petit chemin bétonné où ne circulent que des piétons et éventuellement des scooteurs:
On ne mettra pas longtemps à s’apercevoir que c’est lui-même un chemin sur pilotis, ainsi que toutes les habitations alentours et que nous sommes donc réellement dans une partie de la ville gagnée sur la mer!
Autant te dire que c’est un sentiment étrange, surtout qu’entre la pourriture de la vase, les déchets plastiques qui s’amoncellent et les eaux usées à évacuation directe, l’ambiance est lourde et odorante!
C’est pour ça, que revenu au pont, nous nous offrirons une autre utilisation des pilotis, pour le resto la Cevicheria, apparemment très couru des locaux, car plein, malgré sa taille imposante!
En résumé, Tumaco, une ville comme je n’en avais jamais vu, heureux donc de l’avoir découverte, mais dans la ville elle-même, une demi-journée suffit, rien à faire, rien de particulier à voir hormis « l’ambiance »!
Que d’eau !!!
Pas courant en effet comme agglomération !
A quand remonte le dernier TSUNAMI : les pancartes et l’église ont l’air bien neuves !!!!???