Sortie moto au Guavio

Déjà quasiment une semaine que nous avons vécu cette micro-aventure! Mais tu l’as vu je devais évacuer le stock d’articles concernant la fin de l’été en France. Donc c’est seulement maintenant que je vais te conter la journée autour de l’embalse del Guavio, la fameuse sortie moto au Guavio.

Voyage à la journée, cela signifie sans bagage, à par mes 2 sacoches contenant les affaires de pluie et les outils, au cas où….

Déjà, rendez-vous à 7h45 juste après le péage de Patios, en direction de La Calera! En effet Google annonce 288km et 8 heures de route (même si calculer sur un trajet en auto, et en moto, nous allons juste un peu moins lentement).

Bon, ll n’y avait pas qu’au niveau pilotage que j’étais rouillé: j’ai mis du temps à me remettre dans la peau d’un reporter…. Ps de photo du départ, pas de photo du rendez-vous, les premières apparaissent après le passage de l’alto de la cuchilla (col de la petite cuillère…):

D’ailleurs, nombreuses d’entre-elles sont l’œuvre d’Alejandro. Car au final nous n’étions que 3: Pierre, collègue en année sabbatique que je voyais pour la première fois de l’année avec plaisir, et Alejandro le préparateur (labo) de physiques-chimie.

En descendant le col de l’autre côté, dans la toujours magnifique vallée de Tenza, un premier arrêt! La moto, ce sont les copains, les paysages mais aussi la gastronomie, toujours très locale. Tamal pour moi!

Nous passons Gacheta, la principale ville de la zone, et entamons alors le tour de l’embalse del Guavio. De l’asphalte au début, jusqu’au village de Gama, puis la piste pour rejoindre Gachala. Avec la première difficulté qui m’avait tant impressionnée la 1ère fois: l’enchaînement pont-tunnel pour franchir un bras de la retenue d’eau.

Tunnel brut de roche, sol non asphalté et ruissellements d’eau infiltrée… mais grosse différence depuis 5 ans, il a été électrifié et donc sa traversée est devenue moins éprouvante!

Nous arrivons enfin à Gachala…. au pied de la retenue d’eau.

Pas trop de temps à perdre, il est déjà midi et demi, et nous n’avons pas accompli la moitié du périple. Alors nous nous remettons en route, dans le but d’atteindre le barrage, après de nombreux entrelacs, pour contourner tous les bras morts de l’étendue d’eau. Après un dernier tunnel très étrange (genre rampe d’accès de parking souterrain, qui descend en spirale…)…. nous débouchons sur la digue (ici, c’est un remblais, comme très souvent en Colombie, et non un barrage en béton). Bien gardé!

La suite, ce sera une route goudronnée, mais bien dégradée depuis mon dernier passage, la traversée du village d’Ubala et un arrêt hydratation….

… qui se terminera finalement, vu l’heure en une bonne picada (et une 2e bière).

Et c’est ici que mon amateurisme fera que je n’aurais plus de batterie pour le téléphone (nouveau modèle et amené non totalement chargé). Donc plus de clichés. Mais il manquait simplement 5 km pour boucler le tour du lac artificiel puis plus pour le retour évidemment, mais par la même route que l’aller.

Au final, retour à 17h30 à l’entrée de Bogota, une bière d’adieu, et à 17h45 à la maison. Bilan, une belle boucle, un temps parfait et 290 km parcourus en 10 heures, arrêts compris!