San Jose del Guaviare

Avant de pouvoir accéder à toutes les merveilles du Guaviare, il faut d’abord en atteindre son chef-lieu, la ville de San Jose (del Guaviare donc)!

Et pour cela, nous avons opté pour le bus!! Annoncé pour 8h de trajet, nous le prenons à 6h10 (taxi à …. 5h15) depuis le Terminal de bus de Salitre à Bogota….

Au final nous en mettrons 11 (arrivée à 17h): 1h30 pour sortir de Bogota, 2 autres heures pour passer les travaux dans la montagne et rejoindre Villavicencio…. 3 contrôles de police avec fouille des sacs et contrôle des identités!

… la traversée de la longue plaine des Llanos et ses paysages variés….

Mais quand tu franchis le pont sur le fameux Rio Guaviare, tu te dis que tu ne peux plus être très loin:

Dès l’arrivée (Olivier et moi en éclaireur les autres prenant le bus de nuit), nous sommes accueillis par Marcel, notre hôte et organisateur, qui parle un excellent français, bien qu’il ne le soit pas, malgré ce que son prénom pourrait laisser penser!

Nous allons directement voir le couché de soleil sur le fleuve (qui borde donc la ville) et surtout boire une petite bière!

Péniche qui deviendra ite notre lieu de détente le soir après les activités touristiques!

Le lendemain et les autres jours, Fred, Max et Yves-Jean nous ayant rejoint, nous prenons nos aises dans nos quartiers….

Et dans la ville!

D’ailleurs le même monument de jour, et je comprends mes interrogations: le gars agenouillé devant le christ tient une Kalsah!

Et puis un jour il nous faut bien laisser Marcel, sa maison, la ville et tous notre fine équipe (chauffeur, guides,…) pour rentrer :

En avion cette fois, l’aérodromeport étant, littéralement à 4 minutes à pieds!

Pour rentrer au bercail, à Bogota:

Sinon, oui les vacances à 36° sont belle et bien finies!!

Pour conclure sur la ville elle-même, une sensation très étrange, outre la grosse chaleur de la saison sèche (alors qu’en saison des pluies les rues de la vilel doivent se changer en bourbier géant), provient que cela semble une ville sans passé…. qui a grossit avec l’arrivée de colons (comprendre des colombiens venus de partout dans le pays) qui se sont installés là, ont défriché la forêt pour gagner des pâturages et ont fait grossir la toute petite bourgade qui se trouvait précédemment en bord de fleuves! Donc dans ce département du Guaviare qui semble simplement être un gros carrefour, un lieu de passage sans autochtones proclamés, sauf quelques indigènes peu à peu intégrés (ou chassés), cette ville ne semble pas avoir d’histoire, aucun centre historique ni même bâtiment ancien (la plus vieille église date de 1950; nous n’avons pas réussi à repéré la mairie, ….).

Mais elle est cependant à découvrir!