Resto amazonien Monifue

L’Amazonie est une région étrange, très particulière et attachante. Jusque dans sa nourriture. Qui, on pourrait croire, serait basé sur le gibier de la jungle. Mais non, surtout sur les poissons de son immense système hydrique. Alors quand avec Lina, lors d’un mercredi après ses cours quand on se retrouve au centre de Bogota, nous avions repéré un des trop rares restaurants de cette région, ni une ni deux, nous avions décidé de le tester. Je te présente donc ici notre expérience au resto amazonien Monifue.

Histoire personnelle avec l’Amazonie

Je connais que peu cette région, Lina beaucoup plus, ayant travaillé à Iñirida (avant que l’on fasse connaissance), à Puerto Careño, ce qui m’avait permis de découvrir cette petite ville ou encore ses missions dans la région amazonienne vénézuélienne. Moi, le Guainia avec Ludo, le Parc Tuparro, et 2 voyages à Leticia, dont un avec les Vargas, m’avaient cependant suffit pour connaître un peu les saveurs de la gastronomie locale.

J’y retrouve donc Lina vers 13h00, directement depuis le lycée (puisque ce mercredi-là j’avais colloque virtuel EDD).

Monifue, situation

Tu en as en fait déjà vu dans l’article des restaurants de Lina, testés en avril-mai. Car passés à l’improviste, nous n’avions pu y déjeuner ce jour-là. La faute à un approvisionnement déficient ayant réduit fortement le choix sur la carte.

Réellement en face du St Just, le restaurant français, que nous avions testé un des mercredi précédents….

Avec une décoration simple et colorée, faite principalement d’artisanat local (de l’Amazonie, pas de Bogota hein).

Nourriture amazonienne

Que quelques plats à la carte: 3-4 entrées, 3-4 plats principaux et quelques jus de fruits très spécifiques de la région.

Nous avions donc réservé la vieille (histoire d’assurer le coup) et choisi `l’avance un sabalo ahumado (prochilode rayé) et des bâtonnets de pirarucu pannés au manioc.

Le tout accompagnés par un jus de copoazu (arbuste amazonien proche du cacaoyer).

Aji amazonien

L’aji ici, c’est souvent le nom donné aux sauces, souvent piquantes. Or si elles s’appellent « aji » mais sont totalement différentes d’un pays et d’une région à l’autre.

Avec en plus un guacamole échalottes-avocat et une soupe très claire à base de l’eau de cuisson des poissons… Autant te dire que nous nous sommes donc régalés.

Et pas que nous.

Ajoutons, cerise sur le gâteau, que cette après-midi là, il faisait beau, phénomène assez rare en ce moment, nous avons pu nous balader avant de rentrer (à vélo) et même manger un dessert.