Quelques nouvelles de Lina…
Je l’ai peut-être expliqué, ou si non, tu as eu l’intelligence de le comprendre tout seul, je n’ai malheureusement pas pu croisé mon amoureuse en rentrant le 31 juillet!
En effet, tu avais suivi, ça je l’avais annoncé, elle avait pendant notre confinement commun, passé plusieurs entretiens (enfin un après avoir réaliser un examen technique constitué de questions pratiques sur le thème des réfugiés vénézuéliens)…. puis été retenue pour ce nouveau boulot! Et comme c’est une ONG, celle-ci a eu des dérogations pour envoyer ses employés en poste.

Donc le jeudi, la veille de mon retour, elle est monté prendre son poste sur la côte caraïbe, plus exactement à Riohacha pour travailler auprès des réfugiés vénézuéliens entrant en Colombie par le département de la Guajira, et s’entassant dans la ville frontière de Maicao, où un camp les accueille! Zone que je connais un peu, tant Riohacha qui m’avait plu, que le fameux désert de la Guajira, où je suis allé 2 fois, une comme touriste, l’autre comme accompagnateur de voyage scolaire!

Elle a donc commencé à bosser, sur Internet et au téléphone… donc parfois on se dit qu’elle aurait pu le faire depuis Bogota…. et vit à l’hôtel en attendant d’emménager, sur la place centrale, à côté de la cathédrale!


Elle a touché son uniforme….


Mais parfois elle part également visiter et bosser au camp de réfugiés de Maicao, qui ressemble à … un camp de réfugiés, mais sans tente, avec des maisonnettes en dur! Où ils crèvent de chaud et d’ennui…. en attendant des papiers pour pouvoir s’officialiser et donc travailler voir se déplacer!


Et elle a trouvé un appart, mais en Colombie il faut parfois un peu de temps entre le moment où on te le montre et celui où tu emménages (peintures, meubles, équipement de base….):




Tout n’est pas forcément agréable, c’est la saison des tempêtes (orages très violents) et des grosses pluies: d’où des inondations dans les rues de Riohacha… comme dans le camp, pourtant situé en plein « désert ».



Mais le pire fut sa mise en isolement dans sa chambre, pour cause de contact avec un réfugié testé positif au Covid! Avertie 7 jours après la date de ce fameux contact, elle a encore attendu 4 jours que son assurance lui envoie un infirmier réaliser le test….



puis 6 jours le résultat dudit test (soit bien plus que les 14 jours d’isolement nécessaire)!
Test qui est finalement revenu négatif, ainsi que pour tous ces collègues qu’elle avait ensuite fréquenté, soit au bureau, soit dans le véhicule les ramenant de Maicao vers Riohacha!

Voilà vous savez tout, normalement elle emménage ce week-end, en colocation avec un autre avocat de DRC, et moi je prends mon mal en patience, d’abord pour voir si je peux y faire un saut en avion (bon il faut dire qu’avec mon vendredi à 9h de cours et mon embauche le lundi matin à 7h20, je n’ai pas grande latitude pour les vols, qui n’ont d’ailleurs pas repris avec cette ville-là)… avant de m’y rendre à moto, pour les vacances de la Toussaint Inch’allah!
Cet éloignement s’ajoute à toutes les galères du COVID et la solitude n’est pas forcément le meilleur moyen pour lutter contre la sinistrose … Bisous à tous les 2 et courage !
En voilà une vraie galère!
A part ça… Je la trouve magnifique dans ses deux costumes !
Bonne chance pour la suite !
Bon courage à Lina! Et je vous souhaite de promptes retrouvailles!