Problématique: le persil

Une nouveauté 2016, une rubrique fait son apparition. Celle-ci aura pour but de présenter des problématiques d’expatriés, qui ne retrouvent pas facilement de quoi pourvoir à leurs habitudes, souvent très simples, héritées de leur culture….

Et je l’ouvre en vous parlant condiment (ou aromate) je ne sais jamais…. A l’honneur aujourd’hui donc, le PERSIL!!

Il est de bon ton, quand tu as toujours vu ton père « faire » le jardin et que tu en profites encore abondamment l’été quand tu rentres au bercail, de mettre toi aussi la main à la pâte!

Donc en fonction des possibilités offertes dans mes différents pays d’adoption, j’ai toujours essayé de cultiver un minimum de végétaux à but de consommation. Parfois dans d’excellente condition, comme au Cameroun, ou simplement sur un balcon, comme en Corée... ou en Colombie!

Quand tes possibilités sont réduites, basiquement tu commences par faire pousser quelques plantes aromatiques simples, avec en vedettes internationales, le basilic, la menthe et le ….. persil!

Je ne peux lors ne tirer qu’une seule constatation concernant ce dernier: le persil n’est absolument pas une valeur commune internationale!!

Par exemple, j’avais du importer directement de Gilou des aines de persil pour mon balcon coréen, les graines trouvées dans ce pays nous fournissant un persil complètement différent de celui lié à nos habitudes gustatives!

Rebelote en Colombie visiblement (même si je ne sais pas encore si je m’aventurerais à ramener dans mes bagages des graines, vu la vigilance entourant le transport de marchandise dans un pays gros exportateur de cocaïne), car nous avons directement investi ans un magnifique sachet de graines de persil:

Première constatation, heureusement pour moi, au niveau vocabulaire, ce n’est pas trop complexe!

Par contre, même constat qu’en Corée, ce n’est pas vraiment le persil que l’on connaît « chez nous »!

Déjà, sur le volume et la hauteur du plant:

Puis en s’approchant…..

…. vraiment…..

On repère assez vite que la feuille n’est pas vraiment équivalente à ce que l’on maîtrise, même si il y a quand même forcément un air de famille!

Remarque, c’est à ce moment là qu’il me faut peut-être préciser ce que je conçois comme du persil:

Cela pourrait s’arrêter là, mais la vraie différence se situe au niveau du goût, car celui-ci s’approche plus de celui de la coriandre (bien que mon expertise soit très limitée)…. Idéal pour mettre haché dans un sauce au yaourt par exemple, mais par forcément pour les habituelles utilisations de notre persil à nous (genre dans le beurre à escargot, pas gagné….)

Et puis le colombien semble craindre le solil d’altitude, car chaque jour il se fait une phase comme celle-ci:

Voilà, en conclusion, les différence et les surprises de l’expatriation se logent aussi dans de très petites choses du quotidien, mais qui sont finalement ancrées assez profondément en nous…

Mais si tu lis ces lignes régulièrement tu le savais déjà, non?