Parlons travail!

Oui, aujourd’hui 1er mai, qui malheureusement tombe un samedi, fête du travail, nous allons parler boulot! Alors point d’images de la manif du 1er mai, comme il y a quelques années, pandémie oblige.

Et pas non plus de mon travail, puisque tout le monde sait que je ne suis qu’une feignasse de prof!

Donc nous allons parler du travail de Lina…. qui en change justement!

Après 10 mois au sein de la coopération danoise dans l’aide aux réfugiés vénézuéliens à Riohacha dans la Guajira, voilà qu’elle va commencer ces jours-ci un nouveau job.

Nouvelle ONG, Intersos, cette fois-ci italienne, toujours dans le support aux migrants vénézuéliens….

C’est dans les tuyaux un petit moment, d’où, tu reçois enfin l’explication, mes articles genre « Riohacha dernière » (ici et ) car celui-ci ne sera pas basé là-haut, mais à Cucuta, la plus grosse ville frontalière entre les 2 pays.

Alors cela a pris un peu de temps, car le processus de recrutement était complexe, et à mes yeux peu compréhensible. Une première épreuve technique pour déterminer si elle possédait les compétences pour faire face au poste… dont une partie en anglais.

S’en est suivi une seconde épreuve, plus sur les dimensions humaines et managériales…. Puis l’envoi des références….. le tout aboutissant sur des discussions contractuelles (et avec des délais étonnamment longs pour finir le-dit contrat).

C’est sur ces points que je m’étonne: une annonce de poste en novembre, avec une définition assez floue des rôles et surtout aucune préparation contractuel (salaire, durée, type de contrat,….) moi cela m’interpelle!

Mais bon elle a passé sans encombre toutes ces étapes, négociant sa rémunération et finalement elle devrait débuter ces premiers jours de mai, après avoir démissionné de son poste actuel et être repassée quelques jours à Bogota, pour voir sa famille, si possible (test Covid).

Toujours dans le même domaine, l’aide aux réfugiés vénézuéliens donc, mais dans un poste à responsabilité. Si elle a adoré être directement aux contacts de ceux-ci, les aidant à démarrer la meilleure procédure possible pour obtenir des papiers officiels en Colombie, elle va devenir coordinatrice de ce même domaine pour cette ONG, en gérant des projets dans plusieurs zones de Colombie et même de l’autre côté de la frontière. Ce qui lui permettra de renforcer son CV dans ce domaine, même si la situation contractuel est moins intéressante car elle redevient prestataire de service (oui en Colombie ce genre de poste est en prestation) au lieu d’un contrat qui venait de passer en CDI (et qui incluait vacances et sécurité sociale payée).

Et peut-être la possibilité d’une carrière à l’international si on observe la zone d’action de cette ONG!

Et pour moi, que cela change-t’il? Hormis le fait d’être admiratif devant ces capacités d’adaptation, ce sera aussi moitié moins de moto pour aller la voir pendant mes vacances, tout en pouvant découvrir une autre zone de la Colombie que je ne connais pas!

560 km au lieu de 1075!

Voilà tu sais tout, enfin tu en sais autant que moi!

8 commentaires sur “Parlons travail!

  1. Eh bien félicitations à Lina, la présentation de l’ONG étant très claire, ça permet de comprendre quel sera son job. Et tant mieux pour la moto et le bonhomme…

    Vous préparez un retour en Europe pour la Dolce Vita ? 😉

  2. Bravo à Lina !
    Et bonne nouvelle aussi pour le motard !
    Bonne chance à vous deux !

  3. Bonne chance à Lina pour ce nouveau job !
    C’est vrai que Cucùta sera plus près de Bogota , mais les pistes de cette partie de Colombie ne doivent pas être non plus au top …
    Par contre la Grèce et l’Italie font partie des zones d’intervention de cette ONG et là je me prends à rêver !!!! Bises à tous les 2

Alors qu'en penses-tu?