Pajaros de Verano

Je ne suis pas très cinéphile, ni même ne vais très souvent au cinéma! Peut-être car quand j’étais petit, le cinéma était loin et que nous y allions une fois de temps en temps et c’était une fête, soit parce que j’ai vécu dans des villes immenses n’ayant quasiment pas de salles (Port-Au-Prince, quelques unes, et Yaoundé… aucune).

Et donc je n’ai pas pris le pli: à part lorsque les discussions et les affiches envahissent la salle des profs, chaque année pour le Festival de Cine Frances en septembre-octobre, je n’y vais quasiment pas!

Pourtant le Cine Tonala est assez prêt de chez moi et assez convivial!

Mais rien n’y fait, je n’ai pas le réflexe!

Sauf de temps en temps… comme lundi soir, avec Lina! Petite envie de ciné, de faire un autre truc, surtout que j’embauche moins tôt le mardi!

Alors je suis allé faire un tour sur le site du ciné proche de la maison, car il ne faut pas non plus déconné, prendre le taxi, pour aller à l’autre bout de la ville, non merci:

Ciné Tonala n’a pas une programmation de fou, puisque très peu de salle, mais un film m’interpelle: Pajaros de Verano (« oiseaux d’été » en V.F). Pourquoi? Film colombien, réalisateurs connus, et se déroulant dans une région très spéciale de Colombie, la Guajira!

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=-_uS2HSTDp4&w=560&h=315]

A Tonala, le truc un peu chelou, c’est que tu dois réserver tes billets via…. whatsapp!! Donc je les contacte lundi matin, assez tôt! Mais ils ne répondent qu’à partir de 14h…..

Et donc un peu plus tard (le responsable communication embauche visiblement à 14h…) la réponse!

Ce qui se révélera totalement inutile: bizarrement pour un peuple fort peu ponctuelle, si ici tu arrives pas 35 minutes avant, les réservations sont annulées!

Mais nous avons quand même eu 2 places!

Un ticket fort peu glamour, mais l’important n’est-il pas son prix? 8500 pesos, soit 2,5 euros la place de ciné pour la séance de 19h, difficile de faire mieux!

Et en plus cela m’a permis de découvrir une nouvelle salle de ce cinéma (qui ne doit pas en avoir des masses, car installé dans une maison privé….): la Salle Kubrick, située…. sous les toits!

Au final, un très bon moment: un final sur une région méconnue (culturellement parlant), qui mêle action, histoire et culture waayu, et qui tout en passant un bon moment, permet de mieux appréhender les problématique de cette région désertique!

Pour ceux qui en ont l’opportunité, je conseille donc ce film!