Opé Manche-Méditerranée: le Sud-Ouest
Oui, tu vas encore me bassiner, La Teste de Buche, ça respire déjà le canard confit et l’accent roulant…. mais je te répondrais toujours notion d’équilibre! Aujourd’hui, nous filons donc sur Marmande, nous croisons la famille 3dents, parlons contre-ut et descendons chez les sénégalo-djibouto gersois, pour finir dans la ville rose!
Première étape donc, il me faut traverser horizontalement la forêt des Landes, afin de rejoindre Maria chez son papa Denis à Marmande. Normalement je la croise chez sa soeur à Bordeaux, mais à vélo je privilégie le terroir aux grandes villes!!
Un petite erreur de manipulation du GPS entraîne le non enregistrement de la première partie de l’étape dans la forêt, sous le soleil et avec un léger vent de face!
Le comble, arrivé à Bazas, fin de la voie verte sans auto que j’ai suivi jusque là, je tombe sur une expo rétro-mobile (on rigole mais l’entrée payante dans les rues du village m’empêche de continuer normalement ma route)!
Ce que je parviens à faire après quelques détours pour découvrir un autre paysage, le canal de la Garonne! car si j’avais suivi des rivières jusque là (principalement la Mayenne), point de canal!
Pour entrer en fin d’après-midi à Marmande retrouver mon amie Maria!
Le lendemain,une courte étape doit me mener à Aiguillon où je dois passer 2 nuits au camping municipal avec la famille « 3dents » Vargas, qui m’a fait faux-bond à Lorient mais qui me consacre un peu de temps sur la route de leur retour de vacances! Alors nous profitons, Maria et moi, de la matinée pour découvrir la ville de Marmande et ses jardins topaires!
Dans l’après-midi, j’affronte le long du canal au début puis dans la cambrousse ensuite, la courte étape me menant à Aiguillon!
Et c’est encore un colombien qui gagne l’étape et s’empare du maillot à pois!
Autant vous dire que l’installation au camping fut épique…..
Le lendemain, petit-déj puis pique-nique sur les bords du Lot, au vieux moulin face à notre camping….
Avant une après-midi balade le long du canal et un tour à la cave coopérative du Buzet:
Le tout pour s’équiper en munitions, car la soirée annonce le plus rassemblement d’amis du périple: Mimie (les munitions donc) est descendu poser sa fille et voir Maria; moi je suis avec Laurent, qui a croisé Mimie il y a …. 18 ans au Niger, Solenn et les filles, alors Denis nous invite tous à partager un repas de grillades chez lui!
Mais le lendemain il est malheureusement l’heure de quitter tout ce beau monde, afin d’aller voir TiLoulou et Soukeye dans le Gers!
Adieu, démontage des tentes, graissage du vélo à l’huile d’olive et même un peu de maintenance au port du Buzet, en libre service pour les cyclos, une superbe initiative!
Un peu de canal, de vieilles pierres, du gibier, des tournesols, des églises, des monuments aux morts et beaucoup de collines du Gers plus tard…..
…. je suis rendu chez Louis (par une voie verte… très très verte, limite chemin paysan, comme les photos le montrent!
Où je reste 2 jours sans faire de vélo! D’abord parce que la météo est capricieuse, ensuite pour profiter de la cuisine sénégalaise locale, et son fameux poulet yassa!
Mais aussi parce que le vélo connaît sa 2e crevaison… à l’arrière cette fois: comme le long de la Mayenne, je vais galérer à réparer, finissant par changer la chambre à air. Mais dans mon malheur j’ai quand même du bol, de ne pas avoir eu à le faire en chemin, retrouvant le pneu à plat le lendemain de mon arrivée!
Pour s’occuper, un peu de manutention et la visite de Condom!
Mais une fois encore, reposé, bien nourri, le vélo en état, je file alors sur Toulouse, où Steph m’attend, descendu de son Aveyron natal, en me proposant un hébergement dans la cour de la maison de sa cousine!
Le Gers c’est beau, mais pas toujours drôle, tu passes ton temps à monter puis redescendre, puis remonter puis reredescendre, sans vraiment avoir à gagner en altitude! gratuitement quoi!!
Sur ses toutes petites voies communales, l’avantage est qu’il ne passe personne, et que tu as donc tout loisir de déranger les chevreuils locaux!
Après je finis par passer l’Isle-Jourdain, où je pensais faire étape pour m’engager dans les banlieues de Toulouse et y entrer!
Retrouvailles avec Steph, réhydratation, installation du campement et soirée tapas!
Ainsi que le lendemain, un petit tour pour visualiser le canal du midi que je vais dorénavant suivre, puis un petit tour au marché Saint Aubin!
Bilan de l’étape: 456 kilomètres parcourus, plus de nuits en lit qu’en bivouac, mon premier et dernier camping payant et énormément d’amis croisés!
Zut si j’avais connu ton parcours j’etais à 10 km de bazas
ahhh merde!!! Mais même moi je ne le connaissais pas!!
Encore un beau reportage… Bravo pour les images et les jambes…
C’est casse-pattes ces collines !
Il y a de belles régions en FRANCE et pas toutes envahies de touristes !
Le vélo est l’avenir de l’homme…