Lorica

Au départ, à peine prévue au programme, lieu où nous aurions du descendre d’un taxi provenant de Sincelejo pour sauter dans un autre à destination de Paso Nuevo (voir le résumé des transports ici), une rencontre dans ce même taxi avec Tania, commerçante vivant à Sincelejo mais possédant une boutique à Lorica, nous a permis découvrir cette petite ville endormie mi-rurale, mi-industrielledu bas Sinu (un autre fleuve), qui a connu son heure de gloire dans les années 1920-1930.

Un arrêt de quelques heures à peine, qui nous a permis d’y voir les principales attractions touristiques, de s’y restaurer et d’y découvrir que Lorica fut un des principaux point d’établissement de l’immigration « turque »: je mets « turc » entre guillemets car la vague d’immigration massive des syriens et des libanais dans les années 1850-1900 est principalement due à la longue occupation ottomane (plus de 400 ans) et que quand ces émigrants arrivaient en Amérique du Sud (principalement Argentine et Brésil), ils possédaient un passeport turc, et il leur fut donc attribué le terme de « turcos »!

Plus de détails (en espagnol):

https://www.semana.com/especiales/articulo/los-sirio-libaneses

https://www.eltiempo.com/el primer arabe

Grâce à notre rencontre comme seuls les voyages provoquent…. nous avons arpenté les rues pour sentir l’ambiance, aperçu l’église et la classique place Bolivar… et remonté les berges du Sinu.

Marché que nous avons approché….

Car plus qu’y faire des achats, on peut s’y restaurer pour vraiment pas cher!!

Sauf que durant cet intermède a eu lieu un fort orage tropical!

Avec de la patience, nous avons ensuite pu finir la balade avec la tour hommage aux émigrants d’origine arabe de la ville!

Une tour composée de lettres arabes métalliques ….

Dont la base recense tous les mots d’origine arabe utilisés dans l’espagnol, et l’espagnol de Colombie.

Après il fut temps de terminer notre périple jusqu’à l’Isla Fuerte!