Les scooteurs électriques

L’été qui commence, et mon séjour, vont peut-être être l’occasion de vérifier si un phénomène de mode (ou un mouvement de fond) s’implante aussi en France comme il le fait à Bogota. celui des scooteurs électriques.
Mise en situation
Car dans une ville immense et congestionnée comme Bogota, et des moyens de transport publics pas toujours au top, en quelques mois nous avons vu le nombre de ces engins exploser.
Alors évidemment le contexte plus campagnard de mon séjour risque de ne pas me permettre de comparer. mais je compte bien sur quelques rares incursions citadines pour essayer de me rendre compte si ce n’est que local ou mondialement diffusé.
L’idée de ce post m’est bien évidemment venue par ce que je constatais au jour le jour lors de mes déplacements à vélo ces derniers mois.
Revoo – nouvelle boutique
Mais le déclic m’est venu lors de l’inauguration en grande pompe de ce concessionnaire à 2 pas de chez moi, en remplacement d’une boutique de matériel médical. D’une marque que je ne connais absolument pas.
Une marque non connue de moi, Revoo. Mais des scooters que je commençais à croiser partout.
Musique à fond, ballons et distribution de prospectus.
Caractéristiques techniques
Prospectus que j’ai bien évidemment consulté avent de le jeter. Fait pour rêver…. route ouverte, nature, soleil…. Mais surtout la présentation des 3 modèles de la gamme. Des modèles assimilables en poids et empâtements à des scooteurs. Électriques donc silencieux et aux performances dignes d’une mobylette.
Cependant la vraie problématique de ce genre d’engin, ce sont les règles d’usage. Passons sur le fait que cela remplace définitivement le vélo électrique, qui avait déjà réduit l’activité de ses utilisateurs. Mais bon nous évoquons là plus un moyen de transport citadin simple. Qu’un outil pour aussi se maintenir en forme.
Législation
Non le vrai soucis, c’est la réglementation: nulle part n’est stipulé où doivent circuler ces engins. Or, et tu me vois venir, 90% d’entre-deux, par confort, utilisent les pistes cyclables.
Sauf qu’à 50km/h, sur une piste peu large, au milieu des « vrais » cyclistes qui en bavent, arrivant en silence, les accidents sont légions.
Tu me connais je ne pouvais rester sur cette critique sans essayer d’en savoir un peu plus. Et c’est l’Intelligence Artificielle qui va faire le boulot pour moi:
À Bogotá, la législation concernant les cyclomoteurs électriques est assez stricte et fait une distinction claire entre les vélos à assistance électrique et les cyclomoteurs. La réglementation vise à garantir la sécurité de tous les usagers de la route.
Voici un résumé des points clés :
Définition et classification :
- Bicyclette à assistance électrique : Considérée comme une bicyclette si elle est principalement propulsée par pédalage manuel, avec une assistance électrique qui ne dépasse pas une certaine vitesse (généralement 25 km/h) et un poids maximal d’environ 35 kg.
- Cyclomoteur (ou motocycle ultra-léger) : C’est un véhicule à deux roues dont la puissance nominale ne peut pas dépasser 4000 W (selon certaines sources, la cylindrée doit être inférieure à 50 cm³) et/ou qui dépasse les limites de poids et de vitesse d’une bicyclette à assistance électrique. Les cyclomoteurs électriques entrent souvent dans cette catégorie s’ils ont une puissance supérieure à 350W ou une vitesse maximale supérieure à 25 km/h.
Circulation et utilisation des pistes cyclables :
- Les vélos à assistance électrique (qui respectent les critères de « bicyclette ») peuvent utiliser les pistes cyclables.
- Les cyclomoteurs électriques ne peuvent PAS circuler sur les pistes cyclables (ciclorrutas). C’est un point très important de la réglementation de Bogotá. Ils ne peuvent pas non plus circuler sur les trottoirs, les voies exclusives des transports en commun (TransMilenio) ni sur les voies de la « ciclovía » lorsqu’elle est en fonctionnement.
- Les cyclomoteurs électriques doivent circuler sur les mêmes voies que les motos ordinaires, en respectant les limites de vitesse établies par la ville.
Arguments de vente
Par contre, visiblement leur argument de vente se situe surtout au niveau des coûts d’entretien. En comparant, comme c’est étrange (mais j’aurais pu dire fumeux) avec une moto 125 cm3.
La conclusion est que tu économiserais 2.635.000 pesos par an. Soit grosso-modo, 600 euros l’année.
Pour un véhicule qui n’a pas la même énergie, qui n’emprunte visiblement pas les mêmes voies. Et qui n’a quand même pas des performances similaires.
Enfin bref, on argumente comme on peut!
En tout cas Lina, elle ne les aime pas!!
A voir , chez nous en France , en ville surtout!
D’accord avec Lina…
Un gros vélo et même pas de pédale !
J’ai l’impression qu’il y a une petite tendance fat bike électriques chez nous.