Les îles San Blas, jour 1

Comme je l’ai dis en finissant mon article hier, nous avons rapidement mis en route notre projet San Blas!! Alors là je me trouve en face d’un léger soucis: les San Blas sont un archipel d’îles… panaméennes situées très proches de la côte. Elles commencent tout au nord de ce pays, et descendent le long de ces côtes. Celles plus au nord sont très réputées, sable blanc et eaux turquoises…. Celles du sud beaucoup moins connues, lieu de vie d’un peuple indigène, les… kunas (se prononce « kounasse », et promis j’essayerais de na pas trop faire de blagues….), réfugiés là pour se tenir éloignés du colonisateur espagnol. Le problème, donc, est, que même à partir de google map, impossible de trouver ces dernières sur une carte!

Au départ, notre rêve commun, à mes 3 compagnons et moi, était de faire un périple de 3-4 nuits sur un voilier en se baladant dans l’archipel.

Nous nous sommes rapidement aperçus que cela ne serait pas possible, bien que très courant: les voiliers ne partent pas de Colombie mais attendent les touristes fraîchement débarqué au panama, à Coon ou El Porvenir!

Nous nous sommes donc rabattus sur un périple en lancha (oui encore) avec une nuit à Calédonia, île et village kunas, puis une seconde nuit sur une île semi-déserte (comprendre avec un village mais logement à la roots sur la plage….). Cette seconde île étant encore à découvrir lors du départ.

Grâce à Lothar, qui nous a mis en contact avec Ausberto, alias « Wawe » (la vague en anglais), propriétaire et pilote d’une petite lancha, le projet s’est rapidement concrétisé et dès le mardi matin, après un lundi de démarches (faire tamponner son passeport puisque nous sortions de Colombie) et de courses pour notre autonomie, nous prenions la mer!

Et ce malgré un orage démoniaque à l’aube, qui nous a laissé imaginer l’annulation où le report de notre tournée chez les kunas (toujours pas de blague)!

Avec une petite heure de retard sur l’horaire prévu, notre baluchon, assez simplifié et nos vivres étaient prêtes:

Comme toujours lors de la programmation d’un voyage soi-même, quelques tracas viennent se glisser: installés on apprend qu’il nous faut repasser à Capurgana, prendre notre glacière chargée de glace, que Wawa a oublié….

Une fois franchie physiquement la frontière du panaméo-colombienne….

… il nous faut la franchir administrativement: à Puerto Obaldia (non pas Obladi Oblada), qui se signalera à nous d’un seul coup, de manière très surprenante:

Petite ville de garnison, car à part 3 pêcheurs et leur 2 barques, il n’y a que des soldats et un aérodrome reliant la ville (sinon accessible que par mer) au reste du pays:

Moyennant quelques dollars (oui le Panama est dollarisé), nous recevons la permission d’entrer!

Retour dans la barque, pour 1h30 de trajet, sans trop s’éloigner des côtes, car comme je te l’ai dis, les îles sont assez peu au large!

Nous abordons doc à Caledonia (cela viendrait peut-être d’une colonisation écossaise…. vérifié par l’existence d’un Puerto escosese sur la côte), le village des kunas (blague? non…)!

On prend nos aises… mais rapidement nous décidons de passer notre après-midi sur une île déserte en face (enfin déserte sauf le gardien qui nous fera payer un droit d’utilisation)!

Retour en fin d’après-midi, pour une douche bien mérité, qui me rappela quelques souvenirs….

Puis petit tour dans le village pour atteindre le seul resto de l’île, où nous dégusterons notre première bières panaméenne ….

… ainsi que la langouste préalablement commandé au patron des lieux!

Nous y aurons aussi observé des kunas…

Et le soir, après force bières et rhum…. il fut temps d’aller au lit!

Car le lendemain, le soleil (trop) nous attend pour la 2e partie de ce voyage!

Mais je ne peux pas finir ce post sans te parler des 2 choses marrantes vues à Caledonia….

le parc à cochon:

Mais surtout les toilettes de l’hôtel: