Iñidira Jour 3
Le dimanche donc, avec de nouveau une journée chargée!
Avec d’abord, suite à un nouveau petit déj à base de poi…oeufs, une dernière balade local, pour l’ascension d’une petite moitié du plus haut des 3 cerros, sur la rive opposée à la veille donc!
Re-bottes, chemise et short et têtes de gland…. pour une légère rando sous le soleil cette fois, après avoir atteints la rive en lancha! Avec Guillerme le guide et Jojelio notre pilote, fidèles au poste!
Pour atteindre le début de l’ascension, il faut pénétrer dans un court caño….
Après si cela ressemble à la veille, affronter une forte pente en bottes….
… la vue est totalement différente car nous sommes tout prêt de la falaise….
Tu auras remarqué, que malgré la composition rocheuse du sol, la végétation s’y accroche dès qu’elle le peut:
Arrivés au point culminant atteignable (apparemment un alpiniste allemand totalement équipé serait le seul à être parvenu au sommet), on peut encore faire un selfie à la con!
La suite, redescente, préparation des bagages et 2 heures de lancha (qui commence à nous faire le cul plat) pour retourner à Irñirida!
Ce qui me permet de replacer mon illustration du trajet, dans le bon sens cette fois!
A Iñirida, nous sommes accueillis par Fernando, le boss de l’ONG Aroma Verde, qui nous prend en charge pour la suite du voyage, après un repas en ville où nous nous empressons Ludo et moi de choisir un plat à base de poisson…. viande!
Ensuite, devine!! Encore de la lancha!
Pour suivre une vingtaine de minutes les eaux noires du Rio Iñirida, jusqu’à l’embouchure du Rio Guaviare, aux eaux chargées de sédiments andins, donc marron!
Nous le suivons jusqu’à sa jonction avec le Rio Atabapo, encore en Colombie, puis quelques centaines de mètres plus loin quand ces 2 se jettent dans un fleuve au nom synonyme (pour moi au moins) d’aventures, l’Orénoque (Orinoco en V.O), frontière naturelle entre la Colombie et le Vénézuela de notre prima Evelyn!
Cette zone est préservé par l’UNESCO sous le nom d’Estrella de Iñirida (l’étoile) car tu l’as compris 3 fleuves totalement différents s’y rejoignent!! Les eaux marron du fleuve andin Guaviare, les eaux noires de l’Atabapo amazonien et les eaux chargés de phytoplanctons de l’Orénoque!
J’ai tenté d’illustrer, par une petite vidéo, les changements de couleurs des eaux! Ici entre les rios Atabapo et Guaviare!
Nous remontons ensuite le fleuve Orénoque (hhheyy j’ai navigué sur l’Orinoco, y’a rien là?) jusque la Réserve MORU où nous déponsons Fernando et nous dormirons…. mais plus tard!!
Car là, on attrape le maillot de bain sans descendre du bateau et nous filons à AVispo (le lieux des abeille littéralement) pour une baignade en eaux étranges (sur l’atabapo)!
Mais c’est surtout le lieu qui est étrange: un ancien poste avancé de l’armée colombienne, qui a ensuite été utilisé comme base de loisirs, qui appartient toujours à l’état colombien mais qui est aujourd’hui à l’abandon!!!
D’où un sentiment étrange!!
D’ailleurs nous ne sommes pas seuls, des colombiens (où vénézuéliens) profitent de leur repos dominical pour se prélasser au soleil!
Retour à la cool sous le soleil… Sauf que la journée n’est pas finie: on repasse devant notre futur logement, remontons pendant une bonne demi-heure l’Orénoque pour atteindre un autre caño, dénommé Jota!
C’est donc reparti pour une exploration de la jungle inondée, en suivant les courbes de ce canal naturel!
Puis c’est le retour définitif à l’hébergement, qui tout de suite paraît plus adapté à des touristes comme nous!
Couché de soleil, repas à base de …. viande (oui, le Vichada, contrairement au Guaina) a été partiellement défriché pour faire de l’agriculture et de l’élevage en particulier!
Fin du 3e jour!
Au moins les déplacements valent le coup !
Dommage ce poste militaire en ruine !!!!
Vous allez avoir des escarres au cul !
Fallait vous procurer un coussin.
Belles couleurs pour l’eau ! Mais toutes ne sont pas trop tentantes pour la baignade !