Été en France, phase 2

Normalement, dans la fameuse « vie d’avant », la phase 2 aurait été la programmation générale de mon été, entre Chavasson, la famille, et les amis, locaux ou plus éparpillés dans tout l’hexagone.

Or là, si la phase 1 est accomplie, plus symboliquement pour l’instant que pratiquement, le fait d’avoir mes billets me donne quand même une date butoir, une vue à court terme, et c’est déjà très important. Cette phase reste cependant liée à plein d’inconnues, principalement les conditions d’entrée sur le territoire au moment de mon voyage: tests au départ et à l’arrivée, quarantaine, isolement….

Donc à part l’avion, je ne m’occupe de rien (train, bus,…) avant les derniers jours de juin.

Donc la phase 2, histoire de contenir mon impatience est consacrée au périple annuel cyclotouriste!

Et 2 options se dessinent….

L’option (gros) challenge sportif, proposée (non entendue dans sa bouche et sur laquelle j’ai rebondie), la Route des Grandes Alpes! Quoi tu ne connais pas? Moi non plus et je crois que j’aurais mieux fait de ne jamais en entendre parler!

Je te la fais courte: Thonon-Nice par tous les grands cols des Alpes. 735 kilomètres et plus de 17.000 mètres de dénivelé!

Le tout en maximum 7 jours, le copain Yann n’étant pas prof lui. Mais il est triathlète, et j’ai beau me sentir en bonne condition physique, je suis quasiment certain que je suis beaucoup trop gourmand sur ce coup là! Et je dois me décider assez rapidement, Yann voudrait utiliser les beaux jours de juin (et des RTT) pour s’y coller.

L’autre option est, elle, plus habituelle, le classique voyage au long cours, en utilisant les voies vertes et cyclables, tout en essayant de rendre visite à des copains peu vus ces derniers temps (la version 2019; la version 2020). Enfin bleue plutôt cette année: la voie bleue reliant Lyon au Luxembourg.

Qui pourrait me permettre de revoir, si ils sont disponibles: Olivier Rosset au Luxembourg, Philippe et Claire Hermand (mes 1er hôtes lors de mes premiers jours en terre africaine au Niger) en Belgique, mon pote coréen Mathieu en Moselle, mon cousin Laurent aux environs de Strasbourg, les « camerounais » Thierry et Sophie à Belfort (voir même Yann du DUT qui y vit aussi… je crois) et peut-être encore les Trontin vers St Claude….. Et si je t’ai oublié lecteur, signale-toi en commentaire!

700 km de nature à l’aller, et un retour possible par les Eurovélo 5 et 6.

En gros je dois choisir entre: en chier, maudire mon vélo, faire le malin si jamais je parviens à aller au bout, ou de beaux paysages, du (globalement) plat, du bivouac en pleine nature, des sourires et des moments de partage…..

Tu comprends bien le dilemme non?