Entraide maraîchère

2 jours de suite un article champêtre: hier sur les futures cultures vivrières de Jean, grâce aux graines Jacquemot, et aujourd’hui un article concernant l’entraide du dimanche à la campagne!

En effet, comme tout agriculteur Jean a été victime des intempéries! Enfin là c’est plus complexe: durant ses vacances, son système d’arrosage a continué de fonctionner (de manière normal) mais son employée n’a pas percuté qu’il aurait fallu l’arrêter, vu que la météo a été beaucoup plus humide que prévue! Et comme plusieurs rangées de salades, normalement prêtes pour la rentrée des profs, fervents amateurs de produits bios, n’étaient pas aptes à la consommation, on a monté une équipe de copains pour essayer de faire une grosse corvée dominicale pour faire repartir l’exploitation sur un bon pied!

Rendez-vous donc dimanche à 8h00, chez Jean, avec le kit de survie en brousse:

Les graines de Jean, la casquette et les bottes, et un saucisson pour le casse-croûte!

Après quelques procédures de démarrage,

puis un long trajet (court en kilomètres, mais entre les 10000 vélos qui font leur ascension dominicale de la Calera et la circulation alternée pour refaire cette même route) et un arrêt petit-déj au village de la Calera….

… nous voici rendus (vers 10h30)!

Arrivée 10h30, à 10h31 nous sommes au boulot: premier atelier, compléter la culture de champis! En pendant à l’extérieur les sacs sortis de la chambre noire, où ils avaient été placés en « germination » (je suis pas très calé niveau vocabulaire…):

Atelier n°2: essayer d’aider Jean à ce que le décalage de fournitures de ses salades aux particuliers soit le plus court possible!

Pour cela il nous faut malheureusement arracher les salades n’ayant pas eu la croissance voulue, et donc non aptes à la consommation!

Il faut alors préparer les buttes… avec le nouvel outil magique, la binette à roue!

Et le spécialiste c’est Oliv, les autres suivant au râteau, pour remonter les buttes puis aplanir leur sommet!

Après une petite pause bière vers midi…

… on reprend avec l’atelier n°3: transplanter, à vu de nez 2000 plants de salade!

Quelques heures après, l’atelier n° … ah non, il était déjà 16h30!!

Le temps de ranger et surtout de re-bâcher les salades….

Mais aussi, plus cérémonieusement, la transplantation de framboisiers venus directement de France!

et voilà un patron heureux…. et un prolétariat exténué!

Presque 2 heures de route pour redescendre (la faute à la circulation toujours alternée) mais avec une vue magnifique:

Nous voilà chez nous, avec mal partout!

Et je n’ai plus de sauciflard, mais j’ai des carottes bio (et de la salade aussi, mais j’ai pas récupéré ma part de pleurotes)!