Dédicace à Souley et Ali Dodo

Dans la vie d’un expatrié qui multiplie les aventures au 4 coins du monde ( expression débile) et qui attend qu’un lycée français ouvre en Antarctique pour avoir fait le tour, il y a des gens que l’on a rencontrés, dont on a été très proche, qui nous ont guidé dans leur pays en nous montrant des facettes que le touriste lambda (comme manger une bonne tête de mouton dans un resto sombre non loin de la grande mosquée de Niamey) mais dont on sait finalement qu’à part un immense hasard il sera très difficile de les revoir.

Parmi ceux-ci, les 2 qui me viennent en tête sont Souley et Ali, les musicos nigériens!

Tiens, tiens, un djembé, tout à fait dans le sujet, tu vas comprendre plus bas…

Oui je sais un black à contre-jour, on ne distingue pas grand chose, mais c’est bien Ali, en bus avec moi pour rejoindre Gao!

Deux types en or à qui j’ai pensé fort hier….

Car je suis allé au bar-concert 6Manos… voir un groupe de musique africaine, principalement… des percussions, avec un de mes nouveaux (sympas) collègues qui joue dedans!

Je l’ai déjà dit, ces 2 gars sont des musiciens! Alors oui comment ai-je pu, moi qui croit qu’une clé de sol est un outil, traîner avec ces 2 loustics? Le hasard mon cher, le hasard… et le centre culturel Franco-nigérien!

Souley m’avait permis de découvrir la vie de producteur, puisque nous avions, avec mes colocs Cyril et Antho, financé son premier opus, Kan Pass Pass! Ici mon titre préféré:

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D’ailleurs j’en profite pour filer un abrazo à Hans, l’ingé-son-footballeur!

Alors qu’Ali, lui, jouait dans un groupe nigérien mythique, Marhaba de la chanteuse Fati Mariko, auteur au moment de ma période nigérienne, de 2 très bons albumes, Issa Haro et Bébé!

D’ailleurs avant même d’être au concert je pensais déjà à Ali, car le groupe qui se produisait s’appelait……

Cela faisait un bail que je n’avais pas eu droit à un concert africain, et bien que je ne sois plus vraiment très fan des percussions à outrance (sauf la calebasse), ça m’a rappelé de très bons souvenirs!

Et comme toujours tu commences à me connaître, tu as droit à un extrait (dont je ne dispose, moi, pas des droits):

Heureusement, encore mieux et plus reposant, un duo kora-balafon:

Mais bon dans ces soirées là, y’a toujours un clampin pour te pourrir ta séance écoute-souvenir!

Et sinon, il y’a aussi une dédicace à moi-même, car y’avait aussi une cloche, et Ali avait bien compris que c’était le seul instrument dont je pouvais jouer, ce qui me valait l’appellation parfois de clochard! Même qu’il m’en a offert une quand j’ai quitté!

Une cloche c’est ça:

Mais si, le truc sur lequel je zoome au début de la vidéo, qui produit ce son aigu si caractéristique!