Courses de retour

Une des activités de la dernière semaine en France, c’est outre de me reposer et passer des derniers instants avec mes proches, voir me remettre au sport, c’est aussi réaliser les courses de retour!

En gros, essayer de me rappeler (j’essaie durant l’année de faire une liste que, au final, soit j’oublie soit je perds) ce qui me manque sur place, dans ma vie quotidienne ou professionnelle, et donc de les acheter en France! Je tiens à souligner que l’on trouve presque tout finalement à Bogota, mais parfois c’est une question de disponibilité, de prix, mais souvent, bizarrement plutôt d’accessibilité (pénible de courir toute la ville et de nombreux magasins pour trouver 3 objets même pas fondamentaux)!

Enfin cette année, contrairement à  l’an passé, où le voyage de retour était plus long mais j’avais droit à 2 fois 23 kg de bagages, il m’a donc fallu aller à l’essentiel!! Enfin il faut le dire vite!

Première étape, les courses d’habillement dès le début de l’été (je te passe les photos) et la fouille dans les étagères de Chavasson pour voir quelles affaires je peux encore emmener, qui me serviront là-bas, mais qui font aussi du vide ici chez mes parents!

Les lauréats de l’année: le pull grand froid  norvégien (depuis que je fais de la montagne sans être équipé contre le blizzard), les gants et un … bonnet dans la même optique, des gants de moto, des t shirts manches longues achetés sur le net (le plus adapté finalement au climat de Bogota), de vieux jeans, un vieux débardeur, des rideaux sombres et des chaussures qui trainaient depuis-depuis….

Une fois ceci effectué, une estimation de la place restante disponible! mais tu sais bien que le nerf de la guerre n’est pas la place, mais le…POIDS! Et pour cela, rien de mieux qu’une simulation!

Je peux alors envisager, à l’aide d’une simple soustraction mathématique (23kg-15kg=8kg) les dernières courses, répartis en 4 blocs: l’alimentaire, l’hygiène et pharmacie, le matériel et le …superflus #onsaitjamais!

Nourriture donc: le kit de survie classique (où plutôt « l’amortisseur de retour ») avec un peu de fromage et de charcuterie! Le chocolat Lait-Amandes de chez Aldi, celui à cuisiner de chez Nestlé, les röesti de Much et étrangement …de la moutarde: on en trouve à Bogota, mais les gens en achètent si peu que les pots en rayon ont la couleur orange foncé de la moutarde trop vieille!

Le matériel, avec une partie vélo (pompe, garde-boue, rustines que je pourrais trouver sur place mais aller à Décathlon reste une expédition!), la partie pro avec du scotch double-face de qualité (que l’on ne trouve pas là-bas), la partie hygiène (baume à lèvre, brosses à dents, coupe-ongles, déo pour le voyage et la reprise, et parfums (cadeaux pour Lucero ma portera, la concierge) ….. et tu n’as pas la berlue, une ligne de pêche montée (plusieurs fois en voyage, je me serais bien vu pêcher mais je n’avais pas le matos)!

Et puis, le superflus avec en vrac, un masque … de moto, des boîtes congélation (si si, pas lourd et chers sur place) et des …éponges!

Un petit tour aux Grandes Planches à la pharmacie de Ternand….

 

Sinon, il y a également quasiment chaque fois une nouveauté électronique! Tablette, mini vidéo-projecteur, enceinte, ordinateur portable! Cette année, j’ai, à contre-coeur, sauté le pas, mais il fallait que j’y vienne vu les voyages que j’effectue et l’état dans lequel je ramène les livres au CDI…. la liseuse!

Maintenant, il ne reste plus qu’à faire rentrer tout ça dans la valise! J’ai comme un doute, même si j’utilise la technique du grand sac à dos comme bagage à main, qui peut accueillir 8 kg, surtout des vêtements!

Dernière minute: samedi matin, entre les gouttes, petit tour à la pharmacie de Ternand, Voltaren, Paracétamol, que l’on trouve là-bas aussi je te rassure!

Là je suis prêt!