Cimenterie abandonnée

Que tu as du entrapercevoir dans ces pages… mais au coeur d’un article que je n’arrive pas à retrouver… soit concernant la finca de Jean (dans la zone) soit le Parc National de Chingaza, dont la route serpente le long de ce lieu!

J’avais tendance à l’appeler Tchernobyl….. et je me sens conforté dans mon choix quand tu constates que le lieu-dit s’appelle… Siberia!

Donc l’autre jour, à moto, je suis passé devant en redescendant, et j’en ai donc profité pour prendre quelques clichés!

Puis d’autres en m’approchant….

Et oui sur ce dernier cliché, tu as bien vu, il y a aussi une église (ou une chapelle), elle aussi abandonnée! J’imagine que c´était ce genre de lieu un peu « paternaliste » où tout était prévu pour les employés! Même si je suppose qu’ils ne logeaient pas ici!

Le lieu est immense, et malgré les dangers (l’état de délabrement est très avancé), cela semble un poste avancé de l’Urbex colombienne (Urban Exploration pour les non-initiés, activité qui consiste à visiter des lieux abandonnés, usines, villa, ville, quartier, château,….). tellement qu’il y a même des policiers en faction pour éviter toute visite!

Alors que moi je voulais juste traverser en moto pour monter sur l’autre versant et faire une photo plus « aérienne »! impossible donc…. il faudra te contenter de celle-ci, tirée de Google Map…

Sinon, pour le côté historique, voilà ce que j’en sais!

Inaugurée en 19933 par son premier propriétaire, Cementero Samper, possédant son église et son hôpital, elle fermera en 1999 alors qu’elle produisait encore 1500 tonnes de ciment annuellement et employait 200 opérateurs! La matière première arrivait via un téléphérique depuis les montagnes… et il fut même un temps où un autre câble amenait le produit fini à Bogota, dont la cimenterie de Siberia a fortement contribué au développement depuis les années 30 (voir ce post pour plus d’infos).

Voilà, tu en sais autant que moi!