Cherbourg: halte à l’esclavagisme!

Paf, tu viens rendre visite à des amis, à plus de 9400 kilomètres de chez toi, 8600 d’avion et quasi 800 de voiture et voilà t’y pas que tu découvres que ceux-ci ont calé une corvée de carrelage dans leur maison, histoire que tu ne viennes pas pour rien et que tu rembourses ton gîte et ton couvert (alors qu’il est connu de tous que j’ai un appétit de moineau, que je ne bois quasiment rien, et que je dors par terre sur un carton devant la maison)!

Car chez les bourgeois, on n’a jamais assez de place, alors on construit des extensions….

Mais l’aménagement intérieur est à leur charge!! Moi j’avais calculé mon coup, normalement tout devait être terminé à mon passage! Et bien crois le ou non, ils m’ont attendu pour le carrelage!!

Autant la partie peinture, Flo, courageusement s’en charge…

… autant le carrelage c’est une histoire d’hommes, et donc d’amis!

Sauf que tout n’est pas si simple!! Il y a d’abord la partie réflexion: je mets où, quoi, comment, les coupes, la position du joint de dilatation!

Et réfléchir…..

…. ça épuise!

Puis vint le jour J, et comme tu l’imagines, il y avait le pro, Thomas, le donneur d’ordre Guillaume, et l’arpette Manu!

Pour moi, pas de pose, non, non non trop facile!

Encore moins de encollage ou nettoyage, trop confortable!

Non moi j’ai eu droit au bruit et à l’odeur, … et à la poussière! Préposé aux coupes que je fus, et pas à la carrelette, trop facile avec des carreaux de 60 par 60, non dehors, à la disqueuse!

Et carreler (si le verbe existe), ça épuise…

Heureusement il y a le réconfort!

Et après un jour et demi de boulot, la conscience du travail (presque) bien fait!

Semblerait que le carrelage, c’est comme tes nouvelles chaussures de foot quand tu étais petit et que tu voulais dormir avec, tu en veux en profiter de suite pour en tester la nettoyabilité!

Au moins, quand je gerberais un whisky à 200 boules dans l’extension, je n’aurais pas de remords!