Bufflonnes, les noms!
Tu as (peut-être, j’espère,….) suivi ma nouvelle aventure d’investisseur agricole en Colombie! Si non, je résume: un copain colombien, vétérinaire, spécialiste en génétique et en bufalas, m’a proposé d’acheter des têtes de bétail et de les placer, pour les faire grossir mais aussi vêler dans sa ferme de location dans les Llanos.
Et si les 2 liens ci-dessus t’expliquent la 1ère activité que cet investissement a impliqué, aller récupérer le bétail dans le Magdalena Medio, pour le charger dans des bétaillères et les faire parvenir 700km plus au sud, il y a eu une autre opération amusante…. baptiser ces animaux!
En effet, ce sont des bufflonnes achetées pour faire, un peu moins d’une fois par an, des veaux (qui peuvent soit être vendus pour la viande si ce sont des mâles, ou garder pour étoffer le troupeau si ce sont des femelles)… elles vont donc rester de longues années au sein de la ferme, ils faut donc les dénommer!
Un seul critère imposé par Juan Esteban au cahier des charges (oui je parle comme un prof de techno), qu’elles portent des noms … français! Ce qui lui permettra à lui de bien identifier les lignées, et donc les croisements et l’amélioration génétique qu’il souhaite mettre en place (car dans la ferme, il y aura à terme plus de 100 bufflonnes, qui viennent d’horizons divers et variés, comme leurs propriétaires).
Dommage pour les 2 bufflonnes de mon pote Yann, qui tenait à rendre hommage à ces 2 coureurs cyclistes colombiens préférés, Lucho (donc Luchita) Herrera et Fabio (Fabiola) Parra.


Pour Lina, ce fut plus drôle, on voit tout de suite les mots français qui percutent à l’international (mais « chic » est-il français?).
Et de mon côté, je suis allé chercher au fond de ma mémoire tous les noms de vache que j’ai entendu enfant… insuffisant pour 16, j’ai donc rajouté toutes les références, comme « La Noiraude » puis ai exploré le domaine des teintes!
Le Brainstorming a donné ceci…
Une réunion au sommet au sein de la famille Maggy a accouché de: PRALINE et ROSIE.
Chez Lina, comme je t’expliquait plutôt, EDITH (Piaf), CHIC et LAROUGE (me demande pas elle adore répété « larrouccch »)
Et pour ma part, un festival, un hommage au phénix de la race bovine LANEUF de mon cousin Christophe, de la couleur grise (OMBRE, ÉBÈNE, RÉGLISSE,…), des références ancestrales (MARGUERITE, FLEURETTE, BLANCHETTE, NOIRAUDE, PETULA, ROSETTE, PENELOPE, HENRIETTE) et d’autres sans vraiment de lien (TEMPÊTE, CHATAÎGNE, PLUME, NOISETTE)!
En tout cas, cela a bien fait rire ma collègue Claire, la femme de Juan, qui est certaine que cela va surprendre chez les gañaderos des Llanos!!
Parce que ce n’est pas juste pour le fun, mais ce sont officiellement leur nom sur les contrats!
Pour terminer sur une note joyeuse, déjà une naissance, Réglisse est devenue maman début novembre d’un petit mâle! Qui lui n’aura donc pas de nom de baptême, ou alors Beefsteak, car dans 10 mois, direction la boucherie!
Puis après ça a enchaîné: voici le rapport des naissances au 25 novembre!!
Déjà grand père par adoption !
Ici.. ce n’est pas trop bon d’être un garçon !
Bonne réussite dans cette nouvelle activité.
Waouh ! Déjà pas mal de naissances !
Voilà un investissement rentable 😏
Dommage tu ne peux pas assister aux accouchements !
J’aime beaucoup l’extrait de la Noireaude. Des souvenirs 🐄
De bien jolis noms !
Gros veau pour Réglisse 35 kg et petit pour Marguerite 24 kg , déjà 3 mâles et 2 femelles (bon équilibre ) et 2 géniteurs inconnus !!!!!!!
Tant pis pour mon hommage, l’histoire est belle ! La praline rose on joue local !