Bogotrash

Désolé cher lecteur, je sais bien que ce que tu préférerais ce sont de belles photos de notre découverte de la ville mais cette première semaine a été plutôt consacrée à prendre la mesure de ce qui nous attend dans notre vie quotidienne ici et aux démarches administratives!

Car s’installer ailleurs, dans une culture différente, c’est aussi tenter d’absorber tout ce que l’on doit faire pour se comporter correctement et s’intégrer en douceur dans ce même quotidien!

C’est pourquoi aujourd’hui je vais te parler de nos poubelles! Car une des premières choses que tout à chacun fait, nouveau ou ancien, c’est produire des déchets… qu’il faut bien éliminer! Et comprendre comment le faire dans les règles!

Cet article ne sera qu’une ébauche car de nombreuses questions sur ce sujet, après 5 jours, restent en suspens!

Avant de commencer je m’excuse également: avec toi j’hésite encore entre le tutoiement et le vouvoiement mais ça va venir!

Et je profite ici pour remercier Sarah B, qui bien que très déçue de n’avoir eu aucune de ses 11 propositions pour le nom de ce blog retenues, continue à brillamment me proposer des noms de rubriques, dont certaines, fort judicieuses, seront retenues et d’autres me serviront de titre de post, comme celui du jour, « Bogotrash » dont elle a la paternité (la maternité?)!

Si notre compréhension de la gestion des déchets en Corée avait été complexe, du fait de la non maîtrise de la langue, celle en Colombie devrait être plus simple! Mais quand même…..

En arrivant dans l’appartement, nous avons trouvé ceci:

2 sacs poubelles distribués mais on ne sait ni par qui (la municipalité?) ni comment (gratuitement?) ni à quel rythme. En tout cas ils étaient là et nominatifs (les plus perspicaces repèreront le numéro de l’appartement, 501, inscrit sur le papier d’accompagnement).

Il semble donc que cela se résume par un tri assez simple: dans le sac blanc, tous les éléments recyclables, mais sans distinction spécifique (tout va dans le même sac, du plastique au verre en passant par le papier et le métal).

Le reste va dans l’autre sac gris, beaucoup plus classique et beaucoup moins renseigné!

Maintenant il reste pas mal de questions en suspens:

• où met-on ses sacs une fois plein?
• quand sort-on les poubelles dans cette ville, et sûrement ce quartier?
• recevons-nous un seul sac par semaine?
• comment gère-t’on les éléments spéciaux (piles, ampoules, encombrants,….)?
• peux-ton utiliser des sacs plastiques de magasins, non identifiés même si correctement triés?
• y’a-t’il possibilité de trouver des lombrics pour créer un composteur? Dans la nature comme en Corée, cela me paraît assez utopique mais en magasin?

Vous tu risques donc fort d’avoir sous peu un autre post en complément de celui-ci, une fois que certains de ces questions auront trouvé des réponses!

En tout il semble que, si la volonté est louable, la mise en place et l’entrée dans le quotidien des colombiens soient délicate, à en croire les encarts que l’on trouve à chaque palier des 5 étages de notre immeuble!

Bon je file, maintenant je dois remplir ces fameux sacs avec nos 5 jours de déchets!