Curaçao, Bilan

Curaçao, Bilan

Tu l’avais lu ici, la 2e partie de mes vacances consistait à visiter avec ma douce, l’île néerlandaise (enfin c’est plus compliqué que cela) de Curaçao, située à 70 kilomètres des côtes… vénézuéliennes! Et comme visiblement il est en ce moment coutume de commencer par le bilan (voir la moto dont tu attends toujours le récit), je m’y plie!

D’abord un point démarche: plus de restriction covid pour entrer à Curaçao, même pas de preuve de vaccination! Sauf celle de … la fièvre jaune! Donc la veille affolement car Lina n’a pas pris le sien depuis Cucuta! Problème qui se règlera le matin du départ avec l’aide d’une infirmière de ses amies qui a accès à la base de données des vaccination, et lui éditera une copie de son certificat de tous ses vaccins. Que l’on ne nous demandera absolument pas! Sinon il faut aussi faire une déclaration d’entrée sur le territoire par Internet, appelée ED Card.

Quand tu arrives dans le petit aéroport international de l’île appelé El Hato Airport (vols depuis les Pays Bas, la Colombie, le Canada, les USA et les îles voisines d’Aruba et de Bonaire), Free t’avertit et l’on te souhaite la bienvenue!

Assez vite, nous comprendrons que l’hypothèse d’un bus local pour rejoindre Willemstaat la capitale sera assez utopique (il existe mais ne passe pas toujours surtout un dimanche 25 décembre) et pour 35 USD, un taxi nous amène à notre premier hôtel, The Freedom Hotel, à Otrabanda, un quartier de la ville.

Hôtel bien placé, un peu déshumanisé, remise de la clé par le gardien après un check-in internet (même chose pour le check-out), chambre simple mais tarif de lieu touristique: 340€ pour 3 nuits, sans petit-déj! Mais avec une petite piscine!

La vielle ville est magnifique, de vieux forts à l’entrée du port, un des plus vieux ponts flottants (et tournant tu le verras) du monde, et des façades colorées dont je te montre les plus connues!

Seul très gros soucis, et donc ma principale critique personnelle, 50% des touristes arrivent sur d’énormes navires de croisière et ne passent que quelques heures en ville: donc les zones de débarquement sont très belles, mais dès que tu sors des sentiers battus, la misère saute rapidement aux yeux (carcasses de voitures abandonnées, maisons écroulées ou en voie de l’être, mais cependant habitées, rues défoncées).

Deuxième inconvénient: tout se paie au prix fort, des repas (facilement 40 USD) en passant par les boissons (à 7 USD la bière, tu t’en paies 5 en Colombie…) et peu de lieux typiques et locaux accessibles pour nous, même si nous avons arpenté beaucoup de quartiers dont certains très populaires. Toutes les attractions sont payantes et le service pas forcément à la hauteur (90% des plages sont privées et tu y paies ta chaise longue entre 10 et 20€ la journée; 14€ pour 35 minutes de marche dans une mangrove; 15 dollars l’entrée du parc national du Mont Christoffel où l’on te fait signer une décharge mais on ne t’explique pas le niveau de difficulté – 60% des touristes ne parviennent pas au sommet – et un parking trop petit au pied de l’ascension; pléthore de tour en bus, en vélo ou trottinettes électriques, buggy, excursions en bateau à 150€ la journée….).

En fait je m’aperçois que cela faisait très très longtemps que je n’avais pas fait une destination aussi touristique…. beaucoup de hollandais, vu que Curaçao fait partie du Royaume de Hollande, et que le néerlandais y est langue officielle. C’est un peu leur Guadeloupe à eux.

D’ailleurs, niveau boisson et nourriture, on s’est concentré sur les bières locales (Montana et Brasa) et sur des plats de poisson!

J’avais ensuite réservé 2 nuits au nord de l’île, dans la baie de Santa Martha (Baii d’abord et pas le Santa Marta colombien hein): Oceanview B&B! Superbe accueil dans un petit hameau calme, belle chambre, piscine, petit déj inclus et moins cher (165€ pour 2 nuits).

Sauf que pour s’y rendre il faut un véhicule: après avoir échoué à louer un scooteur, car pleine saison, et avoir galéré à trouver une voiture (pleine saison), nous avons réussi au prix de beaucoup de patience, un retour à mes années caribéennes haïtiennes où rien n’est pressé (voiture prévue à 10h le mercredi mais fournie à 13h30 avec jour facturé cependant en totalité). Tellement compliqué que nous en étions même à voir comment nous y rendre en bus…. Coût: 216 USD (205€) pour 3 jours donc et …20 dollars d’essence pour 145 miles parcourues (230 km).

Mais cela nous permettra de découvrir le côté sauvage de l’île, ses plages, son point culminant, ses incongruités géologiques, et autres lieux!

Le vendredi il faudra rentrer, avec une remise épique de la voiture sur l’arrêt-minute de l’aéroport (où l’on poireautera 30 minutes….) et une arrivée toujours lente à la douane colombienne! Dont on doit toujours remplir en ligne le checkmig!

Avant de conclure: parlons budget! Car c’est un point important si tu y envisages des vacances. Curaçao, pour les raisons expliquées plus haut) n’est pas une destination bon marché!

1675€ les 6 jours / 5 nuits, avec ça tu te paies de très très belles vacances colombiennes! Ce que je continue donc à te conseiller!

J’en ai donc un bilan mitigé: une belle île, une splendide capitale, une vraie histoire (plantations, occupation hollandaise, maisons anciennes, forts), de magnifiques plages (quoique presque toutes privatisées), un réseau routier petit mais correct. Mais une île tourné vers un tourisme européen et comme précisé, de croisiéristes auquel je n’étais plus habitué, et qui ne me convient pas beaucoup!

Mais j’ai vu, et 5 jours avec la miss, ce fut parfait pour découvrir et profiter du soleil et de la mer!

9 commentaires sur “Curaçao, Bilan

  1. Des vacances de luxe, avec des prix européens !
    Mais de beaux paysages, et surtout miss Lina… Et ça c’est pas rien !

  2. Et bien vous avez joué les vrais touristes bourgeois ! ça faisait bien longtemps que ça n’avait pas dû t’arriver ! Vous vous êtes offert un joli cadeau de noël avec ce séjour !

  3. Les touristes c’est vraiment la plaie des lieux touristiques….
    Mais des fois cela fait du bien
    Bonne année

  4. Les lieux touristiques sont agréables surtout pour ceux qui vivent du tourisme. Ca fait quoi de revivre des vacances aux tarifs européens ?

Alors qu'en penses-tu?