Barranquilla Jour 5

Pour ce Barranquilla Jour 5, notre dernier sur place, nous avions un objectif. Celui de visiter la fameuse Bouche de Cendres, qui donne beaucoup mieux en V.O, Boca de Cenizas. C’est à dire l’embouchure artificielle du Rio Magdalena, le plus long de Colombie dans la Mer des Caraïbes.

Sauf que notre problématique était notre vol à 20h00 le soir. Donc soit nous le faisions très tôt le matin, et profitons de l’après-midi. Soit nous profitions de l’hôtel (check-out à 12h30) et le faisons dans l’après-midi.

C’est, avec un levé plus tardif, le petit-déj, et la piscine, la seconde option qui l’emportera.

Matinée farniente

A l’hôtel donc.

Une fois les sacs faits, nous les laissons en dépôt et partons en taxi jusqu’à la gare du Barrio Las Flores.

Train électrique

Oui une gare! Car vient d’entrer en fonction le tout nouveau train touristique électrique reliant la ville (enfin ce quartier de Las Flores) à la plage publique tout juste remodelée.

Bâtiment neuf, queue pour acheter les billets, queue pour monter dans ce fameux « train » (qui de loin semble plus un bus électrique).

L’attente est longue, très longue (30 minutes pour l’achat des billets), plus de 30 minutes pour prendre le train. Que nous ne prendrons pas… car on nous propose de se faire transporter en voiturette de golf!

Et c’est là que tu comprends pourquoi l’attente: les toutes nouvelles voies pour le train sont utilisées par les taxis, les moto-taxi ou même les voitures privées l’empruntent. Et dans les 2 sens, alors qu’il n’y a qu’une seule voie. Imagine le truc.

Plage de Puerto Mocho

Nous arrivons donc à cette fameuse plage de Puerto Mocho. Bien réorganisée par la mairie, propre et plutôt vide.

Alors j’avais prévu un article sur ce fameux train électrique. Sauf qu’au retour non plus nous n’avons pu le prendre. Trop de queue, et un temps limité pour le retour à l’hôtel puis le transfert `l’aéroport.

Nous prendrons donc un taxi-moto via la piste cyclable. Et nous croiserons plutôt les wagons, allant chercher la longue file de touristes, visiblement venus juste pour ce petit parcours (10mn).

Boca de Cenizas

Mais l’objectif du jour était donc Boca de Cenizas: à savoir une longue digue rectiligne séparant la plage (et donc la mer) du fleuve Magdalena, qui est navigable à cette endroit. Digue artificielle construite en 1936 et permettant ainsi le déchargement des marchandises au plus près de Barranquilla. Et signifiant dans le même temps, le déclin de Puerto Colombia.

Parcourue à pied, 10km aller-retour quand même, une pure ligne droite, avec d’un côté la mer et de l’autre le fleuve. Et au milieu des traces de l’ancien chemin de fer, enfin uniquement les traverses.

Empruntée seulement par les motos, qui mènent les touristes jusqu’à la vierge, où permettent aux pêcheurs de se rendre sur leur lieu de travail.

Au bout, un phare et la vue sur les Jacynthes d’eau qui quittent le fleuve pour poursuivre leur voyage sur l’océan (mais survivent-elles dans l’eau salée?).

La suite (et la fin)

Retour, toujours à pied. Une bière sur la terrasse toujours façon mes jeunes années nigériennes. Car j’insiste, le Magdalena a, à cet endroit, de réels airs de fleuve Niger. Un retour en taxi (avec passage de jour à la ventana de los sueños), une douche à la piscine de l’hôtel.

Suivi d’un transfert vers l’aéroport, un hamburger d’aéroport et le vol.

Et voilà cette dernière courte période de vacances terminée, avec ma foi, de belles nouvelles découvertes.

Et comme il me reste un stock de photos pour d’autres articles complémentaires, je ne ferais pas de bilan. Mais je te laisse apprécier la géographie de ces 5 jours en 2 images de Polarsteps. L’une donnant une idée de la situation de Barranquilla par rapport à Bogota. L’autre de nos déplacement durant ce séjour découverte.