Trail de la vigne en rose 1ère édition

Bon, entre entretien physique et plaisir, je coure un peu, même si je dois avouer que je n’aime pas cela! Mais ce 14 juillet j’ai participé à ma première course officielle. Pour la bonne cause car le village d’à côté, St Laurent d’Oingt, organisait 2 courses en ce jour de fête nationale. Comme je connais vaguement et les organisateurs, et la cause mais aussi car Mardu, un bon copain, m’en avait parlé et participait je me suis donc inscrit! Au grand dam de mon coach 2S2i, seulement sur le 11 kilomètres! Voici donc le trail de la vigne en rose 1ère édition.

Étape préliminaire

Je me répète, courir pour moi c’est de l’entretien, pas du plaisir! Enfin ça c’était avant, car depuis….

Pour le plaisir je préfère de longues distances à vélo (mais pas trop ascensions cependant)! J’ai donc simplement voulu vérifier avant que j’étais au moins capable d’accomplir 11 kilomètres! J’ai donc redécouvert les petits chemins de Ternand pour ce faire:

Première étape, l’inscription: sur un site officiel d’organisation de courses, chronopuces.fr, où j’ai même du créer un compte! Puis trouver la manifestation en question, choisir la bonne course….

…. rentré mes données personnelles, tu remarqueras que je me suis inscrit en tant que colombien!!

Puis finalisé mon inscription en payant 15,20€ (dont 14,00€ qui seront reversés aux associations concernées):

Me voilà donc inscrit, enfin si mon certificat médical finit par être validé (toujours pas le cas à 12 heures du départ….).

J’exagère, validé la veille à 20h05, mais le mail s’était collé dans les « indésirables »!

Deuxième étape: le jour de course

Et basiquement pour moi, un ensemble de nouveauté: récupération du dossard, installation de la puce sur la chaussure, échauffement et départ!!

J’avoue qu’avec mon pote Mardu, on avait un peu l’air de clampins: maillot de foot ou T-Shirt, chaussette et short de même (qui a dit « le cerveau aussi »??). Alors que les autres avaient l’air de pro: sac à dos, veste légère, short adapté et surtout chaussures qui semblaient presque courir toutes seules!

La course

Puis trêve de balivernes, il faut se lancer! N’étant absolument pas coureur ni l’un ni l’autre, participant plus pour soutenir l’action des bénévoles de St Laurent, nous ne savions pas comment « gérer »notre course. Nous l’avons donc fait à l’instinct!

Résultats

Alors avant de te donner mes impressions sur cette nouvelle carrière de coureur, un petit tour du côté des résultats. Je finis 29e, absorbant les 11 km en un peu plus d’une heure 06 (Mardu finit 35e, je l’ai lâchement lâché dans la dernière côte avant la Chapelle de St Laurent pour les connaisseurs). Et 2e de la catégorie Master 2 (bon ok sur 5 participants….):

Impressions

Alors pour les impressions:

1. je n’aime toujours pas plus courir!

2. mais j’ai bien la stratégie de gestion de course: durée, distance et conditions physiques! malheureusement comme j’étais totalement inexpérimenté, ce fut de la découverte en vivo! D’ailleurs je pense que nous sommes partis lentement, comme les coureurs expérimentés me l’avaient conseillé, mais je pense que nous sommes partis beaucoup trop lentement.

3. pour ne quasiment jamais courir, un peu avec Lina en Colombie et une fois depuis mon retour, simplement pour vérifier que j’étais en capacité de couvrir 11 kilomètres, je note que vivre toute l’année en altitude aide énormément: les muscles des jambes ne sont clairement pas habituées à cet effort (je suis plus vélo perso) mais je n’ai eu absolument aucun problème de souffle, même avec léger dénivelé positif (+350 m).

4. j’ai découvert que courir est une activité physique mais aussi technique: nous avons couru comme des « footeux » (j’entends par là, que nous avions 11 km à parcourir, et que nous l’avons fait façon préparation physique de début de saison). Par exemple, nous ne nous sommes pas arrêtés en montée (en veillant cependant de ne pas nous mettre dans le rouge) alors que 80% des traileurs marchent à ce moment-là, mais ces mêmes coureurs nous redoublaient directement dès le plat, ou encore plus une descente, se profilait! Donc le temps repris en montée était directement perdu après, et il semblerait qu’il y ait donc des trucs et astuces à apprendre et à maîtriser.

Mais l’autre excellent côté pour moi de cette activité sportive, ce fut l’après-course, ce qui m’a permis de revoir et de discuter avec plein de têtes connues que je ne revois pas forcément chaque été, le tout en buvant une bière et en ressassant nos « exploits »!

Pour finir un grand coup de chapeau aux organisateurs, et leurs sponsors, une épreuve aux petits oignons dans une excellente ambiance conviviale et en plus pour la bonne cause!!