Tomate de arbol – Tamarillo

A ce niveau, je suis assez embêté pour placer ce post, surtout que cette interrogation fondamentale va se répéter! En effet,tu vas t’apercevoir assez rapidement que notre alimentation contient pas mal de fruits, pour la plupart assez éloigné de ce que nous (et toi) connaissons.

Autant la problématique coréenne du fruit nous avait rapidement fait tourner en bourrique vu le peu de choix que l’on avait: aller faire se courses en fruits et légumes revenaient assez vite à se prendre la tête à savoir si ce coup-ci on achetait des pommes, des bananes, des oranges, ou des pommes, des bananes et des oranges (je force le trait, il y avait parfois la saison du raisin au goût spécial et celle des fraises en février…).

Ici c’est donc l’inverse: que vais-je bien pouvoir choisir parmi tous ces fruits, dont je ne connais pas la moitié (le principal problème n’est alors pas de les acheter mais de savoir comment les manger)!

Donc au gré de nos essais, je vais tenter de te présenter les plus surprenants.

Mais cela ne répond pas à la question initiale: dans quelle rubrique ranger ce type d’articles?

Après mûre (blague) réflexion, vu que l’on ne sort pas des masses au resto pour l’instant, je vais donc le faire dans la catégorie relative à la nourriture, plus qu’à celle de la faune et de la flore!

Aujourd’hui, j’introduis donc le Tamarillo, aka la Tomate de arbol! Oui ton espagnol balbutiant (mais peut-être moins que le mien) te susurre que cela sonne bizarrement: LA TOMATE D’ARBRE!

Belle forme, belle couleur, non?

Le Tamarillo (Solanum betaceum) est une espèce du genre Solanum et de la famille des Solanaceae originaire de la cordillère des Andes, en Amérique du Sud. On le connaît pour son fruit rouge ou rose-orangé de la forme et légèrement plus gros qu’un œuf de poule, pour lequel on le cultive.

C’est donc bien du local de chez local!

Le soucis était évidemment de savoir comment la manger! Nous l’avons attaqué de la manière la plus simple qui nous a paru la plus naturelle: la couper en 2 et en déguster l’intérieur à l’aide d’une cuillère (ou des dents).

Sauf la chair du fruit est assez peu aromatique, très acidulée avec un goût … de tomate pas encore mûre! Si, promis!

Nous avons donc appris qu’il ne faut pas hésiter à y ajouter du sucre…. beaucoup de sucre!

La meilleur façon de la déguster semble alors de la mouliner…..

Nous avons même pousser le vice jusqu’à y ajouter, outre le sucre, un produit laitier!

A l’instinct, mais visiblement c’est pratique courant en Colombie: la tomate en arbre est utilisée pour la fabrication de jus de fruits ; la tomate en arbre « en leche » (au lait) est appréciée en Colombie.

Tu remarqueras qu’ils disent « la tomate en arbre » et pas la « tomate d’arbre »!