El Bosque

Je t’avais donc promis vendredi, que le lendemain tu connaîtrais la suite de l’histoire, de notre arrivée dans un village riquiqui, sans aucune installation de tourisme susceptibles de nous offrir un hébergement….

Mais si tu as un peu voyagé en autonomie, tu sais que ce genre de situation accouche souvent des meilleures rencontres et t’offrent les meilleurs souvenirs!

Notre rencontre à nous à El Bosque se nomme Francisco Pacho Jimenez, l’inspecteur de police du lieu! Oui 200 habitants et un inspecteur de police!

Première personne à qui nous nous adressons et expliquons notre situation et notre désarroi, il nous offrira de suite de loger dans la petite pièce à l’arrière de son bureau, sur des matelas de judo et de bonnes grosses couvertures en laine rêche!

Et les motos en sécurité dans la salle … communale!

Tout en nous commandant directement notre repas auprès de la boulangerie du coin! Qui nous assurera le petit déjeuner du lendemain également!

Et l’autre commerce du village marchera aussi grâce à nous, car nous y prendrons l’apéro!

Le lendemain, j’entreprendrais une visite du village pendant que les autres émergent: la plus courte de toute ma vie!! Le village c’est une rue en forme de carré, entourant le terrain de foot en herbe et celui de micro-football couvert, l’église, le bureau de police, la maison communale et les commerces cités plus haut!

A noter que le ciel dégagé nous permet une splendide vue sur les sommets enneigés du volcan El Ruiz!

Mais le plus beau reste à venir: notre hôte nous propose de nous rendre à une source d’eau chaude des environs… et la balade (il est 6h15) est féérique!

Féérique parce que la région regorge des fameux palmiers de cire, qui font la réputation, que je sais maintenant surfaite, de la Valle de Cocora!

Nous quittons ensuite la piste pour rejoindre le fond de la vallée, où se trouve une magnifique ferme!

Mais le plus beau reste à venir, car à 500 mètres de cette ferme

…. se trouve le bassin d’eau chaude!!

ZOne qui fut l’objet d’une tentative d’aménagement par la riche famille possédant les terres et la ferme, jusqu’à ce que la guérilla assassine le fils en charge du projet pour lui voler l’argent liquide qu’il était parti rassemblé à Ibagué.

Mais nous passons vite aux choses sérieuses! Et il n’est que 7h!

Mais il est temps de dire adieu et surtout merci à notre hôte qui en plus de nous avoir sauvé la mise, se sera révélé un guide hors pair aux histoires fort intéressantes….

et reprendre la route pour enfin arriver comme prévu à Murillo, où une autre aventure délirante nous attend!