Buenos Aires-Montevideo bilans

Après t’avoir conter au jour le jour nos aventures dans l’hémisphère sud(-américain), voici l’heure de faire un simple bilan de ce voyage. L’article s’intitule donc Buenos Aires – Montevideo bilans, avec un « s » vu la structure du post de ce jour!

Bilan temporel

Simple à base d’une de ces habituelles captures d’écran de mon Google Agenda! Pour avoir une idée des activités quotidiennes! Avec un vol aller dans la nuit du 25 au 26 décembre. Puis 4 jours pleins (4 nuits) à Buenos Aires, 3 jours (3 nuits) et de nouveau 2 jours (une nuit) dans la capitale argentine.

Bilan Transport

Moyens de transport

De tout.

De l’avion évidemment (beaucoup plus qu’imaginé, à cause des représentations tronquées de nos cartes de géographie), 2 fois 6h15.

Un peu de taxi (4 trajets à B.A, un seul à Montevideo), surtout pour les transfert aéroport-centre-ville, ou encore port-hôtel.

Du Ferry (2 fois 1h) et du bus (2 fois 2h30) entre les 2 capitales voisines.

Du métro….. seulement `Buenos Aires, Montevideo, plus petite, n’en possédant pas. 8 Trajets, car 4 déplacements de 2 personnes sur la même carte. Carte qu’il faut acheter (1500 ARS puis recharger, nous, pour 8000 ARS)

Kilométrique

Car nous avons, comme souvent, beaucoup, beaucoup marché. Tu connais mon point de vue, une ville s’appréhende mieux en arpentant ses trottoirs.

C’est donc un total de 117 km de marche en 9 jours, auxquels on peut ajouter 16,5 km de footing dans Buenos Aires. Mais tout n’est pas là…. seulement les grandes balades!

Donc on peut aussi jeter un œil au nombre de pas quotidiens! Qui se situe entre 20.000et 39.000 pas.

Bilan financier

Hébergement

Trois hôtels différents furent utilisés pendant notre séjour: le Sarmiento Palace Hôtel dans le centre de B.A, l’Hôtel Europa à Montevideo et El Misti dans la zone de la Recoleta pour la dernière nuit avant notre retour. A chaque fois avec petit déjeuner inclus, et pour les 2 premiers, sous format de buffet (non négligeable, tu as tendance à manger beaucoup et donc à sauter le repas de midi).

Déplacement

Évidemment c’est le vol qui phagocyte le budget, surtout quand Intersos, l’employeur de Lina, ne valide ses vacances que très tardivement! Le taxi reste toujours un peu plus onéreux, même si moins qu’en France. Et le métro porteño est vraiment bon marché.

Nourriture

Alternance d’adresses populaires, de repas sautés pour cause de petits-déjeuners copieux et autres apéro, le bilan des dépenses de bouche est le suivant:

Visites

Beaucoup de musés sont gratuits, et même si nous n’avions pas spécialement projeté ce genre de visite, nous sommes entrés dans le Cabildo de Buenos Aires (plutôt historique), dans le Musée d’Histoire de la ville de Buenos Aires et surtout le lieu de mémoire de l’ESMA, gratuit lui aussi. Finalement la seule visite payante fut celle du Cimetière de la Recoleta.

Annexe

Pas d’achat de souvenirs …. et peu de dépenses annexe. J’ai beau cherché, je n’en trouve pas vraiment.

Le récapitulatif final donne donc un coût imposant de 3450€ pour un voyage de moins de 10 jours, mais dont quasiment deux tiers (2356€) sont dédiés au vol pour se rendre de Bogota à la zone et en revenir! Coût qui peut être plus bas (je ne dis pas « nettement ») en anticipant plus (pas vraiment possible avec le mode de fonctionnement de l’employeur de Lina) et en faisant des escales. Jamais très marrant et toujours un peu risqué avec un séjour aussi court.

Tu l’avais compris, surtout en Argentine, la gestion des flux financier ne devait pas être très simple. Au final, tout ne fut pas trop compliqué!

• change dans la rue de 2 billets de 100 USD, des bleus avec la grosse tête, au taux de 1.160 pesos pour un dollar (et donc réception de 232 billets de 1.000 pesos argentins)
• paiement par carte: très souvent possible, pas trop compris le taux. Pas aussi avantageux que le fameux Dolar Turistica, moins que le Blue, mais assez proche au final. Donc assez pratique globalement.
• retrait en Uruguay (sans frais en France grâce à ma CB Boursorama) de 4.000 pesos uruguayens pour un total de 94€.
• paiement par carte en Uruguay, avec la bonne surprise lors de ces paiements, du décompte de la TVA locale soit 25%. Pas compris si c’était systématique et appliqué à tous ou aux seuls touristes.

Bilan des bilans

Bilan assez complet non? Et qui boucle le cycle Argentine-Uruguay. En résumé un voyage onéreux, surtout du aux vols. A l’arrivée un sentiment étrange, car si les autres sud-américains disent que les argentins (dans une moindre mesure leurs voisins) se prennent pour des européens, c’est vrai! Plus l’impression d’être en Europe qu’en Amérique Latine. Peu de musique à fond, du calme, des gens moins exubérants des habitudes culturelles plus proches de nos standards.

Mais par contre un drôle de sentiment, celui de voir en l’Argentine, l’Europe dans 10 ans…. à grands coups de coupures budgétaires, d’infrastructures défaillantes, de riches de plus en plus riches et surtout de pauvres de plus en plus pauvres, laissés sur le bord du chemin!

J’espère que ce n’est que mon côté pessimiste qui ressort!

Jusqu’à ce que l’on y retourne. Enfin en Argentine, car pour l’Uruguay, entre la petitesse de sa capitale et la monotonie de ses paysages (principalement des plaines de pâturages et des plages) aperçus du bus, pas sûr qu’n voyage complet et long dans ce pays soit une priorité.