42K Bogota résultats et classements

Un passage obligatoire, après la présentation, le jour J ou encore le récit, surtout en images, je reviens sur le 42K de Bogota de dimanche, pour te présenter les résultats et les classements.
Je vais commencer par honorer les vainqueurs: épreuve nouvelle, dotations faibles, altitude, si il y avait des élites, elles étaient sud-américaines. Le vainqueur l’est donc das un temps loin des standards élites internationaux, 2 h 28 min. Si tu lis l’espagnol, voici un article complet!
Le dernier classé (mais pas le dernier arrivé, la route a été rouverte et le chrono arrêté avant l’arrivée de beaucoup) est 2486 (sur plus de 4000 inscrits) termine en 5h41.
Un petit coup d’œil et hommage aux femmes aussi, avec le temps des 10 premières arrivées:
A noter que je m’interrogeais beaucoup (toujours…) sur l’impact de l’altitude! Penchons nous alors sur les performances du vainqueur, Andres Luis Malaver, qui termina 79e des JO de Londres en 2016 et dont le record au marathon est de 2h17’41 … en 2016 toujours (2h21′ cette année). Soit 11 minutes de moins que sa performance de dimanche!
Analyse globale
Avec la répartition des inscrits par sexe et catégories (âge donc). Et les arrivées par sexe dans les intervalles de temps.
Que je peux compléter avec la moyenne de temps par catégories d’âge.

Suivi d’un autre doc sur les moyennes! De tous, du top10, du top100 ou encore du dernier!
Analyse perso (à partir du site)
Ce qui me permet d’enchaîner sur ma propre performance. Je suis donc Master et je termine avec le temps officiel de 3h50’20 ».

Donc quand même moins de 50 minutes que la moyenne de ma catégorie Master. On peut ensuite consulter mes temps moyens par « tronçon »… Tous les 5K, à mi-course et sur les 2 derniers kilomètres!
Tu constates que je gagne des places sur chacun d’entre-eux!
Analyse perso (à partir de Garmin)
L’autre jour, je me suis servi de Garmin Coach pour te sortir le parcours effectué. Même source mais en « couleurs », qui représentent les allures! Bleu, plus lent, vert on accélère et rouge rapide!
Donc si je zoome sur la fin du parcours, qui était aussi le début, plein d’aller-retour sur le même axe…. tu constate que j’ai finis bien plus fort que je n’ai commencé!

Or c’est le moment où 80% des coureurs affrontent ce fameux mur du marathon. Que je n’ai pas connu (un petit muret au 34e). Bonne gestion de la nutrition d’avant-course et de l’alimentation et de l’hydratation durant l’épreuve (eau un ravito sur 2, il y en avait tous les 2 km, boisson énergisante trois fois en tout et 3 gels énergétiques consommés sur toute la distance).
Si on observe les temps de passage des 10K. j’ai juste oublié le 40e, donc le dernier circuit est de 12K), je suis régulier et presque, attention terme technique, en split négatif (je cours plus vite en 2e partie d’épreuve que sur la première partie!
55’36, 54’14, 54’20 et (avec un petit calcul depuis les sources officielles) 54″17 dur le 4e intervalle!
Donc je suis très content: j’ai réussi, comme désiré, à contenir ma fougue sur le premier semi, contrairement à beaucoup, effet de l’euphorie de la course, et j’ai fini plus fort sur la 2e moitié! Le graph suivant le montre bien, outre l’altitude et un épreuve plate (103m de D+ au final, surtout réparti en 4 ponts), une allure régulière sauf en fin de parcours et idem pour la fréquence cardiaque.
Évidemment cette stratégie laisse toujours une interrogation! Et si j’avais donné plus sur le début, aurais-je pu finir à la même allure et donc faire un meilleure temps?
Vu le rythme, les foulées et les visages des 38 coureurs que j’ai doublé entre le 35e et 40e, puis des 15 entre le 40 et l’arrivée, je préfère mon expérience, même avec cette question en suspens.
Et les copains?
J’aurais fort aimé doublé un 16e coureur…. vu que Raph était juste devant moi! Il avait à un moment donné creusé l’écart, de plusieurs minutes (partis ensembles, nous n’avons jamais couru côte à côte, nous apercevant juste à chaque demi-tour sur les longues avenues).
Mais moins facile sur la fin j’ai petit à petit recollé! Sauf que j’ai hurlé que je fondais sur lui à 500m de l’arrivée et le bougre avait une sacrée réserve d’énergie malgré un style indiquant clairement qu’il était cuit! Il finit donc …. 3 secondes devant moi!
Mérité pour lui, qui a fait une grosse prépa de 3 mois, ayant été sans conteste le plus sérieux d’entre-nous! Même si la prochaine fois, je me colle dans son angle mort, et silencieusement je le grille à 3 mètres de la ligne!
Anto, lui, plus dans le plaisir et accompagné de son fils Solal sur quasiment 25 km, finit un peu plus tard!
Antonin, qui était parti comme une balle (même si derrière nous, sas E), ce que l’on constate sur ce magnifique comparateur de coureurs! On y distingue aussi ma remontée sur Raph!
Pour Nico, cela a plutôt tourné au cauchemar, genou enflé et bloqué, donc abandon préventif au 25e kilomètre. Dommage car il s’était bien préparé aussi!
Bilan
Qui reste le même: parcours vraiment pas top (les aller-retour sur les mêmes avenues sont usantes, le virage au bout, trop serré, l’autoroute, le canal qui pue…). Mais la météo clémente, l’ambiance du public et l’organisation réussie ont fait que je ne regrette finalement pas mon inscription (la dernière semaine précédent l’épreuve si…).
Mais qu’il n’y a toujours pas photo: à part le fait que c’était plus facile niveau logistique, je préfère toujours 100 fois le trail! Tant pour l’ambiance (surtout entre coureurs), les paysages, les courses à taille humaine, et un effort totalement différent, qui ne se résume pas à tenir la meilleure allure possible sur la distance totale de l’épreuve!
Cependant j’ai mon petit diplôme de marathonien!
Mais surtout regarde les interrogations de Cousin Mick, qui a couru le marathon de Valencia en 2h35 et qui se demande si cette épreuve est faite pour lui!!

Viens courir à Bogota Mick, avec ce temps-là, tu serais 4e!!
Joli bilan ! Bravo encore et félicitations à Mickaël…
Dommage ces trois secondes !
Quelle idée aussi de t’annoncer !
A mon avis …ta seule erreur !
Bravo à tous !