Frontière vénézuélienne

Frontière vénézuélienne

Cela faisait fort fort longtemps que je n’avais point traversé une frontière à pied!

Et si j’avais connu le Puente Internacional Simon Bolivar vide et fermé en pleine pandémie….. le traverser grouillant de vie fut une autre expérience !

Il a d’abord fallu arriver jusque-là…. départ matinal via le Transmi et l’avion jusqu’à Cucuta…

Puis un taxi jusqu’à la frontière (30.000 $) pour faire tamponner légalement mon passeport pour,à sortie de Colombie. Je précise cela car 90% des passages sont le fait de « pendulaires » qui passent uniquement avec leur carte d’identité locale.

Ensuite j’ai donc traversé le pont….

C’est ensuite que cela s’est compliqué…. Lina, qui m’attendait de l’autre côté, m’avait dit « pas besoin de carte d’invitation ils ne demandent rien….. ». Tu parles c’est le premier truc que le douanier m’a demandé…. Mais comme je ne l’avais pas… il m’a laissé entrer au Venezuela pour régler ça et revenir faire tamponner mon passeport. … Donc carte d’invitation rédigée par Lina au nom de son chauffeur de taxi, imprimée avec la copie de mon passeport. … puis un passage au contrôle d’Interpol, un 2e aller-retour car je n’avais pas la copie de sa carte d’identité et j’avais enfin le droit d’entrée officiellement.

La suite… une heure de taxi incluant de nombreux contrôles de police et nous voilà à San Cristobal de Tachira.

Une semaine plus tard…. mission retour! Mais avec une pression inversée: ayant un petit peu une idée de comment cela se passerait, mais avec des horaires à respecter (mon vol à 16h30 ce samedi 25 février). Taxi pour le terminal de bus, où je prends ensuite un taxi-collectif (berline avec un chauffeur et 4 passagers, qui ne part qu’une fois rempli – 25.000 pesos, soit 5€).

Une heure plus tard, j’arrivais au pont… que le taxi traverse! Mais il me dépose auparavant à la douane vénézuélienne, car je dois obligatoirement faire tamponner ma sortie du pays. Et je traverse donc après à pied!

Puis le passage à la douane colombienne pour une entrée dans les formes, un petit coup d’œil aux haut-fonctionnaires de l’ONU en goguette, et le plus dur est fait: taxi jusqu’à l’aéroport, hydratation et attente!

Car finalement ce sera le plus délicat: 1h30 de retard pour mon avion Avianca pour Bogota. Arrivé à 19h05 au lieu de 17h40, bus sur la piste, Transmi, changement de bus et enfin je suis à la maison! Avec non un mais 2 pigeons qui m’attendent pour les libérer en m’ayant foutu un bazar monstre!

Tout ça pour faire une belle première double-page de ce nouveau passeport!

6 commentaires sur “Frontière vénézuélienne

  1. Et bien en voilà des tampons et des contrôles…
    Heureusement Lina est là…
    Quand tu abandonnes ton logis, certains en profitent ! Bon courage pour le ménage !

  2. Est-ce une obligation de passer le pont à pied ?
    Que de contrôles ! Encore un pays à ton actif !

Alors qu'en penses-tu?